Premier album pour les rockeurs yonnais
Ils sont quatre. Des amoureux du rock qui viennent de sortir leur premier album. Une aventure riche et aboutie grâce à la passion partagée. Rencontre avec les piliers de Pacific R, Philippe Raimbault et Véronique Lejeune.
Il est graphiste, elle tient un cabinet de conseil et formation en ressources humaines. A 55 et 52 ans, Philippe Raimbault et Véronique Lejeune sont comblées par une vie professionnelle bien remplie. Mais une vie surtout rythmée par une autre passion, la musique, et plus précisément le rock. Un son qui les poursuit depuis l’enfance. « Je ne sais plus à quel âge j’ai commencé la musique, raconte Philippe. J’étais très jeune. A la maison, les instruments traînaient partout ». Il a alors jeté son dévolu sur la guitare. Sans imaginer qu’il ne la lâchera plus. Bercé par les années 60-70, une époque qui a vu naître des groupes cultes comme Led zeppelin ou ZZ Top, Philippe attrape le virus du rock. Une maladie incurable qu’il soigne avec sa guitare et ses groupes de musique. Membre d’autres groupes, Philippe est spécialisé dans « des reprises » que Véronique chante depuis trois ou quatre ans, aussi dingue que lui de musique. Une révélation pour elle. « J’adore chanter. Je ressens une vraie béatitude, un tel plaisir. C’est un pur moment de joie partagée ».
Jouer et chanter les chansons des autres transporte notre duo. Il faudra pourtant attendre un voyage en Polynésie pour qu’il prenne conscience d’un rêve encore plus cher, composer ses propres morceaux, ses propres textes. « Avant de partir, on avait écrit deux titres. Mais ce séjour nous a ouvert les yeux. Les gens là-bas vivent pleinement, et le moment présent », confie Véronique. Après 22 heures de vol et le retour au quotidien, une évidence s’impose. « On avait plus que jamais l’envie de créer notre propre album ». Oser librement, « dire ce qu’on a envie de dire, mais surtout, partager notre amour pour le rock », insiste véronique. On assiste alors à l’éclosion d’un nouveau groupe, Pacific R, « parce que la Polynésie, mais aussi un nom qui correspond à nos natures, pacifistes, à nos messages ».
Quelques mois leur suffiront pour écrire 11 titres. Du rock au blues, en passant par la country, mais de façon agile, sans perdre leur pure âme de rockeurs. Un album éclectique, un titre tout trouvé. Pour faire aboutir leur rêve, le guitariste et la rockeuse se sont entourés de deux musiciens, le bassiste Eric Berkovits et le jeune batteur Flavien Roirand qui n’ont pas hésité une seule seconde à se lancer dans l’aventure grisante proposée par Phil et Véro.
Le rêve commence à tutoyer la réalité quand le groupe commence à enregistrer. Il choisit le studio Nomead audio, à Belleville-sur-Vie. « C’est un album vendéo-vendéen, tient à préciser Philippe. Une occasion de montrer qu’il y a des gens professionnels et de talent dans le département ». Des mois intenses, « de rigueur, d’exigence, où on court après la perfection, mais des mois tellement bons », lâche Véronique, encore fascinée par cet instant de pure création.
Les 11 titres dans la boîte, reste à éditer l’album. Notre guitariste use de ses talents de graphiste pour dessiner la pochette. Mais produire un album coûte de l’argent. Le financement participatif s’impose de lui-même. « C’est une musique, un album que l’on veut partager. On trouvait intéressant d’impliquer les personnes jusqu’au bout, sinon, il aurait manqué une dimension », explique Véronique. Sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank, Pacific R a besoin de 3 500 €. Il en obtiendra 3 810 € ! « Incroyable, les gens ont adhéré, nous soutiennent dans ce projet fou et aiment notre musique », s’étonne encore Véronique. Un pur succès notamment grâce à la création d’un clip réalisé par un autre vendéen, Laurent Defois, qui, à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, a donné une dimension visuelle à leur musique.
Début juin, « un nouveau bébé arrivait à la maison ». Un CD tout beau qui ne demande plus qu’à s’envoler. « La prochaine, ce sera de proposer le CD à des tremplins ». Non par envie de gloire, mais parce qu’une aventure aussi belle, faite pour le simple plaisir de vivre et de vibrer, ne peut s’arrêter à son commencement… L’Acyaq, association de coordination des maisons de quartiers, a connu une année de concertation en vue d’un projet d’union. Une modification qui va obliger tous les partenaires à une nouvelle organisation dans l’objectif de rester ensemble. Rencontre avec Jean Préault, président.
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Qu’est-ce que l’Acyaq ? L’Acyaq soutient les maisons de quartier, les clubs de jeunes et les centres de loisirs dans leurs démarches pour obtenir les crédits nécessaires auprès des administrations, collectivités ou tout autre organisme susceptible d’apporter leur aide. Elle est l’employeur du personnel permanent nécessaire au fonctionnement des structures d’animation ainsi que de son propre personnel. Elle soutient la liaison avec les structures et institutions administratives et associatives locales, départementales, régionales ou nationales. Les orientations sont établies dans le cadre d’objectifs définis par le conseil d’administration et mis en oeuvre par le bureau.
Pour vous, 2015 a été l’année de la concertation ? Oui, cette année a été riche en rapports humains, les débats ont été nombreux, conséquents, parfois houleux, mais avec comme ligne de conduite que la différence de point de vue doit finir par s’accorder en vue d’un projet commun. Depuis 21 ans nous fonctionnions en coordination. Maintenant nous devons trouver comment nous unir, c’est un choix de responsabilité. Nous avons des obligations auxquelles nous devons nous soumettre.
Quels sont vos objectifs ? Nous souhaitons préserver ce bijou social que sont les maisons de quartier tout en rendant l’habitant acteur de son devenir. Nous sommes aussi responsables de la stabilisation sociale de 124 personnes avec notre rôle d’employeur unique (70 salariés, 54 vacataires). Et nous devons continuer à accompagner les maisons de quartier dans leurs besoins techniques et matérielles. Sans oublier la coordination des projets à travers, entre autre, les missions transversales pour l’enfance, la jeunesse et l’interculturalité. Retravailler un projet de cette envergure est loin d’être un long fleuve mais il est vital pour tous.