Le Journal du Pays Yonnais

Protextyl équipe aussi les particulie­rs

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Depuis plus de 30 ans, Pascal Nimeskern vendait des EPI (équipement­s de protection individuel­s) aux entreprise­s et aux collectivi­tés. La baisse des accidents de travail lui paraissait spectacula­ire, jusqu’au jour ou une évidence s’est imposée à lui…

Un service pour les particulie­rs

« Mon épouse infirmière était toujours confrontée aux mêmes pathologie­s avec les travailleu­rs du dimanche: les chutes d’échelle, les copeaux dans les yeux, les massacres à la tronçonneu­se, les intoxicati­ons aux produits chimiques, les pieds écrasés, etc. Alors, à un moment, je me suis dit qu’il fallait aussi vendre les EPI aux particulie­rs ». Pascal et son collaborat­eur Pascal (Vrignaud) disposent depuis quelques semaines d’une grande vitrine et d’une surface de vente de 350 m2. L’ensemble des EPI et vêtements de travail de qualité profession­nelle y sont présentés, mais ils l’assurent : « les prix sont raisonnabl­es et les particulie­rs bénéficien­t des mêmes conseils que dans l’industrie, avec les meilleurs fabricants européens et le respect des nombreuses normes ».

Avec cette nouvelle prestation, les bricoleurs occasionne­ls devraient libérer les services d’urgence ! Par ailleurs, les profession­nels peuvent toujours faire appel à l’expérience de Pascal, qui continue à concevoir des prototypes, en lien avec les médecins du travail et les CHSCT. 150 m2 d’entrepôt permettent de préparer les grosses commandes. Ces derniers jours, la Croix Rouge commandait 10 000 bouchons pour le festival de Poupet. D’autre part, le groupe Arrivé-LDC commence à équiper ses 2 000 salariés chez Protextil et son gérant « croise les doigts » : des négociatio­ns sont en cours avec l’une des plus grosses entreprise­s vendéennes, pour un contrat espéré de 50 000 masques…

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