Les colombidés surveillés
Un programme d’étude des colombidés est mené depuis une quinzaine d’années par la Fédération départementale des chasseurs de Vendée. Il s’agit de suivre l’évolution des populations de pigeons ramiers, tourterelles de bois et tourterelles domestiques.
En comptabilisant les nids, en baguant les petits, en établissant des fiches de suivi, on peut connaître le taux de reproduction, estimer le taux de survie et déterminer les mécanismes de dispersion des espèces.
Ainsi, une centaine de nids sont suivis chaque année en Vendée, ce qui permet le baguage de nombreux poussins. Une trentaine d’entre eux sont bagués, notamment à La Brécholière où les nids sont surveillés par Christophe Auguin. La ferme est un bon site d’habitat pour les oiseaux qui reviennent chaque année y nicher. Il suffit de repérer les naissances et de surveiller les petits. Au bon moment, Pascal Bonnin, technicien à la Fédération de chasse de Vendée, vient baguer les jeunes, juste avant leur envol. Il en profite pour prendre leurs mensurations (taille du bec, de l’aile, poids de l’animal) et complète leur fiche qui sera intégrée à l’étude.
Certains restent, d’autres voyagent
Ce travail a permis jusqu’à présent de démontrer que les oiseaux restent vivre dans le périmètre de leur lieu de naissance. Il y a eu quelques exceptions : deux oiseaux bagués ont été retrouvés l’un dans le Gers, l’autre dans les Landes, ils ont probablement suivi des oiseaux migrateurs. On constate également que le succès de la reproduction (un couple peut mener à bien quatre portées de deux oisillons chaque saison) est plus important en zone urbaine ou périurbaine qu’en campagne, en raison de l’action des prédateurs dans les espaces éloignés des bâtiments.
Lorsqu’on retrouve un oiseau mort, il est important de noter la date, le lieu et de rapporter la bague à la Fédération située à Château-Fromage.