Encore un exploit pour Saint-Florent ?
Au 4e tour, ils ont sorti un pensionnaire de PH, Piriac. Au 5e, les Florentais s’attaquent à un ogre de DH, Beaucouzé. Avec l’envie de le taquiner.
Ils surfent sur la vague coupe de France. Dimanche, les Florentais ont remporté leur premier succès en championnat, à Saint-Aubin (0-2). « Notre adversaire a refusé le jeu, mais nous nous sommes comportés en patron. Les garçons ont fait le job. Plutôt bien d’ailleurs ! » sourit Christophe Buchet. « C’est une bonne chose avant de recevoir Beaucouzé, au cinquième tour ». Ils connaissaient l’affiche, mais ont réussi à la mettre de côté. Pour vraiment lancer leur saison en D2. « On a bien réagi après la première défaite amère face à la réserve de Benet/ Damvix/Maillé (0-2) », reprend le technicien du SASF. « Il est parfois difficile de composer sur deux tableaux, mais les garçons savent se concentrer sur le match du week-end. Ils ont montré de la volonté ».
« Surtout ne pas balancer »
Florian Pasquereau et ses partenaires ne devraient pas en manquer, dimanche. Après avoir sorti Saint-Philbert/La Réorthe (D3, 0-2), Menomblet (D2, 2-3), Saint-Barthélémy (2e division, 3-1), mais surtout Piriac (PH, 2-0), les Jaunes et Noirs s’attaquent à un mur : le pensionnaire de DH, Beaucouzé. Pas moins de cinq divisions les séparent ! « Ce n’est pas rien », lâche Christophe. Pas question pour autant d’aborder l’événement en victime expiatoire. « Je vais avoir le même discours que depuis le début de saison. En coupe, ça se joue au moral. Bien sûr, nous sommes loin d’être favoris, mais si on parvient à faire douter notre adversaire, l’aspect psychologique peut jouer en notre faveur ».
C’est avec cette recette que Julien Neau et les siens ont fait couler à pic Piriac. Une autre condition pour que les Florentais ne se fassent pas happer par le rouleau du Maine-et-Loire ? « Nous devrons être présents à la tombée du ballon et tenter de jouer », conclut Christophe Buchet. « Il ne faudra surtout pas balancer, pour éviter que cela ne revienne sans cesse ». Et que la succession des vagues ne finisse par noyer les rêves des Vendéens…