« Moi, je me sens enfant du Poiré-sur-Vie »
Vendredi 30 septembre, la Genôte Estelle Grelier, mais également secrétaire d’État chargée des collectivités territoriales, est venue inaugurer l’extension de la communauté de communes du Poirésur-Vie. Un retour au pays marqué par l’émotion.
« La Vendée est toujours heureuse d’accueillir un de ses enfants ». Ce sont les mots du président de Région, Bruno Retailleau à l’adresse d’Estelle Grelier, secrétaire d’État chargée des collectivités territoriales. La ministre, de passage en Vendée, en a profité pour inaugurer l’extension des bâtiments de la communauté de communes de Vie et Boulogne, implantée sur sa commune natale.
Une initiative de Didier Mandelli, président de l’intercommunalité, qui lui a demandé de couper le ruban tricolore. De quoi éclipser le chantier de l’extension de 300 m2, facturé 715 846,98 €.
« Je n’ai rien oublié »
Tout le gotha avait fait le déplacement pour le retour au pays d’une des plus illustres Genôtes. Avec au premier rang, la famille Grelier. Dont le papa, René Grelier, ex-directeur de la chambre d’agriculture de Vendée, et la maman qui s’est évertuée à fuir les objectifs. De quoi déstabiliser la ministre socialiste, pourtant rompue à l’exercice du discours. « C’est très émouvant de parler des territoires, aux territoires sur mon territoire », a-t-elle lâché, la voix étranglée par l’émotion.
Et visiblement, elle qui a avoué « avoir dormi chez ses parents » pendant son séjour, n’a rien oublié de ses jeunes
années : des souvenirs de collège du Puy Chabot, aux balades sur le plan d’eau, en passant par la célèbre fête de la mogette…
Ce qu’elle a confié en pastichant l’écrivain Alain Mabankou : « Moi, je me sens enfant du Poiré-sur-Vie. C’est ici que j’ai vu pour la première fois la pluie tomber, et on est originaire de l’endroit où on a reçu les premières gouttes. Je n’ai rien oublié. »