Une 26e expo exclusivement féminine
L’assemblée générale de l’association Art et Vie s’est tenue à l’espace Charette, vendredi 30 septembre. L’occasion de poser quelques questions à son président, Henri Bizière.
Quels sont les temps forts de l’année à venir pour l’association Art et Vie ?
Henri Bizière : Le premier temps fort est incontestablement notre expo Art et Vie annuelle programmée du 9 au 13 février, avec une singularité notable puisque nous n’accueillerons pour cette 26e édition que des artistes de la gent féminine. Nous aurons aussi un tremplin d’artistes, qui se déroulera en marge de l’exposition : notre objectif est de donner leur chance à des artistes qui n’ont pas encore beaucoup exposé. Chacun présentera une de ses créations au choix, peinture ou sculpture, sans signature ni cadre, et chaque visiteur sera invité à voter pour l’oeuvre qu’il préfère. Les deux artistes, un peintre et un sculpteur, plébiscités par le public gagneront le droit de participer à l’expo 2018. Ce tremplin jeunes talents se déroulera dans les locaux de l’espace Charette et sera entièrement gratuit pour les artistes.
Avez-vous d’autres projets ?
Nous programmons un voyage au Portugal d’une semaine en juillet 2017, à la découverte des célèbres azulejos de faïence qui ont connu leur apogée au XVIIIe siècle dans le pays ; 35 personnes sont déjà inscrites. Nous reconduirons également le concours Peintres dans la rue qui aura lieu à Rocheservière cette année et la participation de l’atelier Art et Vie à la journée des peintres et sculpteurs de Jard-sur-Mer en mai prochain. Art et Vie a-t-elle toujours pour objectif prioritaire de démocratiser l’art ?
Plus que jamais puisque nous parvenons à maintenir, grâce à l’engagement bénévole de nos six intervenants, des prix au plancher à 95 €/an pour les adultes et 72 € pour les enfants. Nous avons cette année une cinquantaine d’élèves qui s’initient ou se perfectionnent à différentes formes d’expression artistique : dessin, peinture, encadrement et modelage. Nous venons d’acquérir un four pour ce dernier atelier. Je crois qu’on doit être les derniers dinosaures à fonctionner sur le principe du bénévolat, mais on y croit encore !