Le cracker vendéen veut croquer l’Europe
Depuis le 6 octobre, le spécialiste vendéen et leader de la production de gâteaux apéritifs pour le compte des marques de distribution a fusionné avec son homologue britannique, Kolak Foods Ldt. Christophe Fenart, PDG d’Europs Snacks, explique sa stratégie.
Le Journal du Pays Yonnais : Vous annoncez votre rapprochement avec le fabricant britannique Kolak, qui croque qui ?
Christophe Fenart : Il s’agit d’une fusion entre les deux sociétés et nous ne souhaitons pas donner davantage d’informations à titre de confidentialité.
Quel nom va porter ce nouveau groupe ?
A ce jour, les deux entreprises continuent d’opérer sous leurs noms propres. Pour l’instant, pas de changement. Cela fait partie des réflexions qui seront menées dans le futur.
Pourquoi avoir choisi de fusionner avec Kolak ?
Les raisons du rapprochement entre Europe Snacks et Kolak sont fondées sur des opportunités de croissance : ce rapprochement renforcera notre position sur le marché des produits salés pour apéritif et snacking. Europe Snacks et Kolak partagent aussi la même culture de dynamisme entrepreneurial, de recherche d’excellence industrielle et de proximité avec ses clients.
Concrètement, que va apporter cette fusion ? Sera-telle créatrice d’emplois sur les sites vendéens ?
Les deux entreprises sont complémentaires, que ce soit en termes de marchés, mais aussi en termes d’outils industriels. Nous pourrons ainsi envisager des synergies pour nos clients au niveau européen. Ce rapprochement est enfin une véritable opportunité humaine. Cela se traduira, pour ceux qui le souhaitent, par des mobilités professionnelles et géographiques dans le groupe.
Pouvez-vous rappeler votre production en 2016 et votre chiffre d’affaires ?
La production d’Europe Snacks va atteindre plus de 25 000 tonnes avec un chiffre d’affaires de plus de 100 millions d’euros.
D’autres projets en perspective ?
Nous sommes engagés sur une stratégie de construction d’un business européen.