Stéphane Mottin : « Si l’affectif parle… »
Il a été l’entraîneur du Poiré de 2005 à 2009. Celui qui a emmené les Bleus en CFA 2. Celui qui s’est assis sur le banc de la Beaujoire pour guider ses hommes face au PSG. C’est avec beaucoup d’émotions que Stéphane Mottin va retrouver l’Idonnière et ses supporters, samedi.
Le Journal du Pays Yonnais : Quelle a été votre réaction au tirage ?
Stéphane Mottin : Si l’affectif parle, bien sûr que cette confrontation me plaît. Revenir à l’Idonnière, c’est un grand plaisir. J’ai d’excellents souvenirs au Poiré, même si notre histoire commune ne s’est pas terminée comme je le voulais. Mais ce retour, d’un point de vue sportif, je m’en serai bien passé. C’est un tirage difficile. J’entends déjà ceux qui disent qu’il y a deux divisions d’écart. Mais quand je regarde l’équipe genôte, j’ai du mal à voir une DH. Sans vouloir lui mettre la pression, M. Guillou (rires) a l’effectif pour retrouver le CFA 2. Il y a du beau monde.
Guillou ? « Un chien, parfois fou »
Vous évoquez votre homologue, qui a été votre joueur. Etes-vous surpris de le retrouver là ? Pour lui, comme pour Rabie Zéroual (lui aussi ex-joueur devenu coach de l’équipe B, ndlr), c’est une suite logique. Si le « Benji » entraîneur ressemble au joueur, il va apporter sa grinta. Sur le terrain, c’était un chien… parfois fou, quand il sortait la faucheuse. Avec lui, le club du Poiré veut repartir avec des gens du cru, redorer son image avec des locaux. Il faut se relever du gâchis des dernières années. Mais on ne va pas ressasser le passé proche. Ça ne sert à rien de refaire l’histoire…
Quel est votre regard sur le début de saison de votre équipe ? Il a été un peu chaotique. On est parti sur de mauvais rails. Nous avons obtenu notre maintien très tôt la saison dernière, s’en est suivie une certaine décompression. Et elle s’est prolongée… Quand on a repris cet été, on était encore en vacances. Du coup, le début de saison a souligné nos lacunes physiques. J’ai aussi perdu, à l’intersaison, deux éléments importants que nous avons eu du mal à remplacer. Bref, on est parti de travers. Mais on est en train de rectifier tout ça, comme l’a prouvé notre dernier tour de coupe. Il faut qu’on soit tous les week-ends à 100 %. Au Poiré, samedi, il le faudra aussi.