Le Journal du Pays Yonnais

Le Poiré veut faire mentir les sondages

- De notre correspond­ant Alexis Vergereau Samedi 22 octobre à 20 h 30 : Le Poiré Roller (10e) - Quévert (1er), salle de la Montparièr­e.

Dans les intentions de vote, Le Poiré Roller, dixième, est donné largement perdant face à Quévert, leader invaincu qui croisera sa route, samedi soir. A tort ou à raison ?

Depuis l’ouverture de la campagne fin septembre, le parti de Marc Salicru n’est pas arrivé à surfer sur la vague de sa victoire aux dernières élections de Nationale 2. Propulsé au plus haut niveau français pour la première fois de son histoire, il a perdu trois de ses quatre premiers débats face à Noisyle-Grand, Plonéour-Lanvern et Mérignac. « Ce n’est pas un début raté. On a trois points, on pourrait en avoir zéro et être dernier », relativise le technicien. « J’attends néanmoins encore plus de mon équipe ».

Notamment des recrues Albert Querol, défenseur-milieu, et Juan Manuel Henao, buteur colombien, engagés à l’intersaiso­n pour faire passer un cap au club genôt. « Ils bossent bien à l’entraîneme­nt. Mais ce n’est pas le jeudi qu’il faut être bon, c’est le samedi », assène-t-il. Des transfuges pas encore acclimatés aux erreurs individuel­les qui se paient cash, en passant par les périodes de flottement récurrente­s et les carences « physiques, techniques et tactiques », le promu a un apprentiss­age à accélérer s’il ne veut pas se laisser distancer.

Un match référence attendu

Samedi soir, c’est dans son fief que Le Poiré Roller recevra Quévert. Historique du championna­t de Division 1, pour avoir été couronné à neuf reprises dont six depuis le passage aux années 2000, l’actuel leader est un incontourn­able dans le patrimoine du rink-hockey français. « C’est un sacré morceau, sans doute l’un des groupes les plus complets avec ceux de Saint-Omer et La Vendéenne », avoue Marc Salicru.

Conscient que le maintien de ses hommes passera avant tout par des victoires contre des écuries mal classées, il rêve toutefois « d’accrocher à domicile un ou deux gros cette année ». Peu importe si les sondages ne parlent pas pour eux. Après tout, ils ne sont pas une science exacte, non ?

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