La Vendéenne à la conquête de l’Europe
La Vendéenne - La Corogne, c’est d’abord le retour de Carlo Di Benedetto à l’Angelmière. Mais c’est surtout une rencontre de Ligue des champions dans laquelle les Yonnais espèrent jouer un mauvais tour aux professionnels espagnols.
Si ce n’est vous, c’est donc votre frère. Samedi, la fratrie Di Benedetto a rendez-vous. Combat fratricide. Premier face à face après la séparation. Les jumeaux, Roberto et Bruno, vont croiser la crosse avec leur grand frère, Carlo. « Ça va être beau », promet le premier, sur la page Facebook de La Vendéenne. Les Di Benedetto vendéens guettent le retour du fils prodigue. « Forcément, les yeux vont être braqués sur Carlo, dans son nouveau maillot de La Corogne », sourit Jean-Philippe Brison. « Nous, on va faire en sorte que les frangins puissent mettre les retrouvailles de côté ».
Déjà, Roberto n’a pas tardé à s’émanciper. Buteur sorti de l’ombre de son goleador de frère. « Avec 18 buts, il est aujourd’hui le meilleur réalisateur du championnat de France », souligne le responsable sportif de La Vendéenne. Dans un autre registre, Bruno fait grandir son influence sur le jeu yonnais. « Si c’est forcément spécial, sur le terrain il n’y aura sans doute pas de cadeau », promet Robie.
« Capables de rivaliser »
Car La Vendéenne n’est pas du genre à dérouler le tapis rouge à l’Angelmière. Pas du style, non plus, à nourrir des complexes d’infériorité. « Certains vont dire que c’est un match de prestige, contre un grand Espagnol… » souffre Jean-Philippe. « Mais c’est surtout un match de Ligue des champions, comme le club et son public les aiment ». Bref, La Roche attend de pied ferme les coéquipiers de Marc Coy. Troisième de la Ok Liga avec Vic, mais derrière le Barça et Reus, Liceo est entré dans la partie européenne avec un succès contre les Italiens de Breganze (5-2). « Malgré notre défaite à Oliveirense, on a envoyé un message assez fort », note, de son côté, le dirigeant yonnais. « Je pense que nos adversaires nous regardent différemment. On est capable de rivaliser ».
La Corogne n’en doute pas. La preuve : les Espagnols poseront leurs sacs dans la préfecture, dès ce jeudi soir. Carlo, lui, connaît déjà la route…