Le Journal du Pays Yonnais

Il déraille au club échangiste

- PressPeppe­r

La Roche-sur-Yon. Un Nantais d’origine tunisienne de 30 ans a été condamné, mardi 22 novembre, à huit mois de prison avec sursis par le tribunal correction­nel de Nantes, pour avoir violemment frappé sa maîtresse, dans la nuit du 23 au 24 juillet 2015, après une soirée passée au club échangiste de La Roche.

Les juges lui ont également imposé une mise à l’épreuve de dix-huit mois. Il aura obligation, dans ce cadre, de verser 1 800 € de dommages et intérêts à sa victime et 600 € supplément­aires pour ses frais de justice. Le prévenu aura également interdicti­on, pendant ces dix-huit mois, d’entrer en contact avec elle.

La nuit des faits, le condamné a d’abord commencé à s’en prendre à un autre client de l’établissem­ent libertin, situé rue du Passage, qui avait eu le malheur de lui toucher les fesses… « Je ne suis pas gay », s’était-il énervé. Sa maîtresse - qui avait cru bon de lui toucher les fesses à son tour « pour dédramatis­er » - avait alors été giflée d’un revers de la main.

Après lui avoir infligé un nouveau coup au visage au milieu de la piste de danse, le prévenu aurait asséné à nouveau « une quinzaine de coups de poing, de pieds et de tête » à cette Yonnaise, une fois que tous deux étaient rentrés à son domicile. Il aurait aussi traité son amante de « salope », après que sa maîtresse ait dansé nue sur le bar du club échangiste…

Bien plus tard, ce père d’une petite fille de 3 ans aurait également menacé de diffuser des vidéos mettant en scène la plaignante dans des « plans à trois » si elle ne retirait pas sa plainte. L’intéressée aurait ainsi déclaré aux enquêteurs qu’elle n’avait finalement porté plainte contre son ex-amant simplement « pour lui nuire », après qu’il l’ait quittée.

A l’audience, cet ouvrier du bâtiment a tout nié en bloc, y compris ses propres déclaratio­ns en garde à vue, où il avait réprouvé les moeurs légères de la victime. « Je ne vais pas rester avec une fille qui a plusieurs mecs », s’était-il offusqué. Il a même démenti que la victime soit sa maîtresse, alors que sa compagne officielle était dans la salle d’audience. « C’est juste une bonne copine… avec qui j’ai des relations de temps en temps », a-t-il tout juste consenti.

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