Le Journal du Pays Yonnais

On a testé pour vous l’Escape game

- Muriel Hillairet Escape game « La Mine de La Ferrière » à Funshine, à La Ferrière. De 2 à 6 joueurs (à partir de 10 ans accompagné d’adultes). 80 € la partie. Créneaux - lundi, mardi, jeudi et vendredi : de 17 heures à 21 h 30 ; mercredi et samedi : de 1

Au départ, cet article aurait dû être une présentati­on de l’Escape game installée depuis octobre par Funshine, à La Ferrière. Sauf que le patron nous a poussés au test. Et au Journal du Pays Yonnais, on relève les défis…

La Ferrière. « Pour mieux en parler, il faut l’essayer ». La réponse de Pierre Husson, patron de Funshine, sonnait comme un défi. Moi qui voulais juste écrire un article sur la dernière création du site ferriérois, me voilà à rameuter les troupes. Bonnes pioches dans les bureaux du Journal. Une journalist­e, deux commercial­es, un stagiaire, ça devrait le faire. Manquait plus qu’un atout jeune, c’est tombé sur Cylian. On serait pas trop de six pour tester l’Escape game.

C’est pas que je les sens rassurés, mes coéquipier­s. La porte du complexe poussée, les questions s’enchaînent. « C’est dans la petite boîte marron qu’on va ? » « On est enfermé combien de temps ? » Reste que personne ne déserte, même quand Pierre Husson donne les stats. « Il n’y a qu’une petite moitié des participan­ts qui réussit ». Qui réussit à faire quoi, au fait ? « Votre mission, c’est de désamorcer la bombe ». Avant qu’elle n’explose - sinon ce serait pas drôle - à 15 h 10. « On a une heure… » Et pas de rab’.

Comment on passe de journalist­e à démineur, alors ? « Est-ce que c’est physique ? » craint ma collègue Stéphanie. Pas d’inquiétude, c’est plus une question de logique. Sauf que les maths, c’est pas vraiment son fort. « C’est plutôt de la logique visuelle et auditive. L’intuition, ça marche aussi ». Ouvrons les yeux, alors. Pierre Husson tend le talkie-walkie à Cylian. Des fois que l’on aurait besoin d’un filon.

A quatre pattes…

« N’oubliez pas que tout peut servir, mais que tout ne sert pas ». Ah, on est aidé là. « A dans une heure… peutêtre », glisse Pierre, au moment de nous jeter dans sa boîte infernale. Derrière la porte, un décor des années 1900. Machine à écrire, téléphone et lampes. « Trois pendules et pas une qui donne la même heure », peste Maxence. Sylvia, elle, ne lâche pas la feuille trouvée en entrant. « Des jours de l’année, des chiffres… » Cylian, lui, s’est précipité sur le cadenas de l’armoire. « Faut trouver un code ». V’là que deux de mes collègues soulèvent le tapis. « Y’a peut-être une clé dessous ». Ils vont pas démonter le décor, quand même.

Un oeil vif remarque la première clé. Direction l’armoire. Tout le monde fouine. Stéphanie à quatre pattes, Maxence qui fait les tiroirs. « Chers enquêteurs, vous en êtes où ? » Le talkie vient de parler. Un petit conseil pour la route et la deuxième porte s’ouvre. Nous voilà plonger dans la mine. Fumée et coup de grisou, en prime. « La bombe est là », crie Cylian. Et le décompte a commencé. Plus qu’une vingtaine de minutes. « On n’a pas vu le temps passer », murmure Sylvia.

Tous s’agitent. Font les poches. Scrutent les indices. Et moi qui ne prends plus de notes. Prise au jeu. Ultime défi, décoder le morse. Cylian tapote le code. Deux fois raté. La troisième est la bonne. Le minuteur de la bombe stoppe. « Il ne restait que trois minutes et 57 secondes ». Ric rac, mais on a gagné. Enigme résolue pour les enquêteurs du Journal du Pays Yonnais. De toute façon, je ne pouvais pas écrire une autre fin…

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La fameuse équipe du Journal du Pays Yonnais est parvenue à désamorcer la bombe.

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