Les Lucs, au pied du Mûrs
Les Lucs (11e) - Mûrs (2e)
Eric Thibaud : « Nous avons connu un parcours semé d’embûches depuis l’ouverture du championnat, notamment avec des blessures, mais nous ne nous cachons pas derrière ça. Depuis la fin d’année, je sens du mieux. Nous avons dû recomposer derrière et ça commence à prendre forme. Le problème, c’est que notre secteur offensif est en panne. C’est une des causes de notre classement actuel. A Aizenay (0-0), on a fait une excellente première période sans concrétiser. Nous nous sommes montrés moins lucides en seconde. J’aimerai retrouver une âme collective dans cette équipe. Même si on possède de bonnes individualités, il faut prendre conscience que c’est par l’unité que l’on s’en sortira. En janvier et début février, nous jouons les trois premiers. Si nous ne sommes pas exigeants et solidaires… ça peut faire mal. On commence par Mûrs, ce dimanche ».
Saint-Denis (7e) Sainte-Luce (5e)
Jean-François Gautron : « On est dans le dur depuis la fin de l’année avec trois défaites de rang, deux en championnat contre Vertou (1-4) et à SaintGeorges-de-Montaigu (1-0) et une en coupe de Vendée contre La Chaize (0-2). Dimanche, en coupe, au regard de l’équipe que nous présentions, il n’y a pas eu photo. On va enregistrer des rentrées dans l’effectif, ce qui va forcément nous apporter de la fraîcheur. Notre adversaire, Sainte-Luce, est bien revenu dans le championnat. Cette équipe nous devance même de deux points. Le mois de janvier est crucial pour nous dans la mesure où l’on va savoir ce que l’on doit ambitionner. Sainte-Luce doit être le tremplin pour bien démarrer 2017, sinon… »
Dans un groupe comprenant les Espagnols du Liceo La Corogne, les Portugais d’Oliveirense et les Italiens de Breganze, La Vendéenne fait encore figure de petit poucet. Et pourtant ! Qu’il est loin le temps où l’on se demandait à quelle sauce allaient être mangés nos petits Français en coupe d’Europe. Depuis quelques années déjà, les grosses cylindrées tricolores ont réduit l’écart qui les séparait des meilleures équipes européennes. La Vendéenne l’a encore prouvé en fin d’année 2016, en faisant plus que vaciller les professionnels italiens. Au coup de sifflet final, c’est même de la frustration qui se lisait sur les visages yonnais, malgré le partage des points. Lucas Gaucher, luimême, s’avoue déçu aujourd’hui encore : « Faire 6-6 contre Breganze, c’est pas mal, c’est sûr. Mais quand on mène 4-1, on peut estimer ça dommage quand même ».
Pour autant, le président-entraîneur local ne veut pas s’arrêter là. « C’est fait, c’est fait », insiste-t-il. « Maintenant, si on veut poursuivre l’aventure en coupe d’Europe, on se doit de gagner là-bas samedi ». Les Yonnais ne manquent pas d’ambition. De là à croire encore en la qualification ? « Il faut rester lucide, c’est vrai », confesse Lucas. « Pour se qualifier, il faudrait désormais prendre neuf points en trois matchs. On a raté le coche à domicile contre Breganze donc, mais aussi contre Le Liceo ».
Coutras, le match référence
Quoi qu’il en soit, son équipe se veut déterminée à l’heure
Samedi 14 janvier à 21 heures : Breganze (Italie) La Vendéenne (France).