« Ça se joue à rien »
Pour les Genôts, la coupe de France a commencé le 10 septembre 2016. Timothée Férand, le milieu de terrain, raconte les sept étapes.
3e tour : Autize Vendée (D2) - VPSVF (0-9)
« Super terrain, bon accueil, ce premier match de coupe de France n’a rien du traquenard. Pour moi, en plus, c’est presque un match à domicile, puisque je suis originaire de là-bas. On prend le match par le bon bout et on mène 0-5 à la mi-temps. La suite sera jouée avant tout autant de sérieux et l’on s’impose 0-9 ».
4e tour : VPSVF - SaintNazaire (DH) (2-1)
« Si on devait résumer ce tour en un mot, je choisirais solidarité. Dans le jeu, ce ne fut pas beau. On mène 1-0, mais ils égalisent. Frappent même sur la barre. Mais, à la 92e minute, on met le deuxième but. Ce matchlà, il ne s’est joué à rien. Mais on a réussi à le faire basculer grâce à l’esprit d’équipe ».
5e tour : Olonne (PH) VPSVF (1-3 ap)
« On sait où on met les pieds. En face, on rencontre une équipe homogène et trois joueurs qui ne sont plus à présenter : Domarin, Dommangeau et Le Gallou. On réalise une grosse première mitemps, mais on ne plante qu’un but. Leur égalisation nous mène en prolongations. Là, c’est physiquement que nous faisons la différence. Encore une fois, rien de simple… »
6e tour : VPSVF Châteaubriant (CFA) (3-1)
« Dans la peau du joueur, c’est la première fois que je vois un tel engouement au stade de l’Idonnière. Ce jour-là, on sent que quelque chose se passe. Un lien qui se tisse entre nous, les jeunes, les dirigeants, les bénévoles, les supporters. Cette qualif’, elle tenait à coeur à Omar Baldé, qui a joué aux Voltigeurs. On sort une CFA, ce n’est pas rien… »
7e tour : VPSVF Le Mée (DH) (4-2)
« Le coach nous fait une belle surprise. Pour ce match, les joueurs entrent sur le terrain avec un membre de leur famille. Moi, c’est mon neveu qui m’accompagne. 25 minutes plus tard, on mène déjà 2-0 grâce à deux frappes exceptionnelles de Florian Edouard et Antoine Letapissier. Un scénario très favorable dans un match équilibré. On s’impose 4-2 et on pousse le cri de guerre en communion avec notre public ».
8e tour : Saumur (DH) VPSVF (0-2)
« Tous les tours ont été difficiles, mais celui-là… Aucune des deux équipes ne veut se livrer. C’est au moment où l’on souffre le plus, en 2e période, que l’on ouvre le score. Ils vont pousser et on les tuera sur un contre. A la plus grande joie de nos supporters qui ont rempli trois cars ! Le point noir de ce tour, c’est le carton rouge de Yohann Heyman. Le premier de sa carrière… »
32e de finale : VPSVF Viry (CFA) (3-1)
« On rentre pour l’échauffement au milieu d’une centaine de nos proches, mais aussi devant la plus forte affluence de l’Idonnière depuis bien longtemps. Il y a pas mal de journalistes, la télé… Sur la pelouse, on met tous les ingrédients de notre côté. Et on s’ouvre, en grand, les portes des 16e de finale ».