L’église cherche toujours des donateurs
Le faramineux chantier de l’église ne fait sans doute que commencer. Si la tranche ferme est terminée, les travaux sur le reste de l’édifice doivent s’enchaîner. Et la municipalité ne veut pas oublier le clocher.
L’église a vu s’envoler ses parapluies. Les protections qui couvaient l’édifice ont été démontées, la semaine dernière. Symbole de la fin de la tranche ferme. L’oeil rivé sur les photos du chantier, Gérard Rivoisy goûte le nouveau visage du transept (1). Les clichés, eux, rappellent pilier pourri, toiture affaissée, ardoises désordonnées, pierres de taille abîmées… Le récent passé était plus qu’amoché.
Le souci, c’est que le reste de l’église n’a pas bonne mine non plus. « C’est pourquoi nous voulons lancer la première tranche conditionnelle », insiste le maire. Dans le viseur : la toiture. Mais la municipalité ne veut pas s’arrêter là. « On ne peut pas reprendre l’édifice et oublier le clocher », reprend Gérard Rivoisy. Mercredi 25 janvier, l’élu a présenté le résultat de l’étude sur le beffroi et la flèche en bois. Et la note monte à plus de 200 000 €.
Une église neuve à 1 million d’euros
Pour lifter son église, la municipalité pourrait donc débourser un million d’euros. Si elle touchera des subventions, elle compte aussi sur des donateurs. La souscription, lancée par la Fondation du patrimoine, au printemps dernier a déjà rapporté 11 300 €. « Elle sera réussie, si elle atteint 17 000 € », prévient Marie-Eugène Héraud, délégué départemental de la Fondation. Si l’objectif est atteint, la Fondation signera un chèque du même montant. « Vous avez encore du temps », adresse le représentant aux élus. « Relancer la population, les commerçants, les entreprises… » Ceux qui voient que la croix penche vers l’Est. Et qui n’entendent plus les cloches depuis 2011…