Une ouverture vers la jeunesse
Les Amis du jumelage est un association qui se tourne vers l’avenir, et les jeunes. Elle intervient, par exemple, dans le cadre des TAP (Temps d’Activités Périscolaires) auprès des enfants de l’école publique. Un jour par semaine, à tour de rôle, une dizaine d’intervenants fait découvrir la culture allemande, notamment, à travers la réalisation de couronnes, gâteaux et le chant avec l’aide de Diana, professeur d’allemand.
34 élèves de 4e et 3e du collège Piobetta sont allés à Volkach, près de Schwanfeld. Dans quelques semaines, l’association accueillera une trentaine de jeunes allemands au collège. Ils arriveront le 25 mars, jour anniversaire de la signature du traité de Rome. « Un symbole peutêtre ? » précise Gisèle Tesson, présidente, lors de l’assemblée générale du 14 janvier.
Un des temps fort de ce séjour sera une fête citoyenne avec les jeunes Allemands, et familles d’accueil prévue jeudi 30 mars. Plusieurs choses seront abordées notamment, une information sur la mobilité par l’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse), le témoignage également d’un jeune lycéen qui a passé trois mois au collège allemand, suivi d’un buffet et d’une soirée.
« Toutes ces activités ne seraient possibles sans une équipe solidaire : membres du comité de jumelage, la municipalité avec la mise à disposition des locaux, du personnel, mais aussi financièrement quand il s’agit d’actions à mener pour nos jeunes. Il y a aussi la principale du collège Piobetta, Mme Marceau, et les professeurs qui s’investissent à fond pour que ces échanges soient réussis, les familles d’accueil, les adhérents, et tous ceux qui nous aident » précise Gisèle Tesson.
L’association réfléchit aujourd’hui à d’autres jumelages maintenant qu’Aubigny-LesClouzeaux à plus de 6 000 habitants, et souhaiterait se tourner vers un pays de langue anglaise ou espagnole susceptible d’intéresser de nouvelles familles.
Ouverts à tous, les Amis du Jumelage sont tujours en recherche de bonnes volontés « pour pérenniser cette ouverture vers la jeunesse », conclut Gisèle Tesson.