La carte affaires pour les élus fait débat
Suppression d’une classe à la maternelle, concert de musique classique gratuit, refus de transfert de la compétence PLU à l’Agglo, résiliation d’un traité de concession à la Zac des Etangs… : sur les 12 délibérations proposées au vote des élus au conseil municipal du 26 janvier, dix ont fait l’objet d’un accord unanime. Deux ont cependant cristallisé les débats.
« Une double prise en charge »
Notamment celui sur le vote concernant la mise en place d’une carte affaires, nouveau mode de paiement pour rembourser les frais professionnels des élus. « En 2014, nous avions voté contre l’indemnité mensuelle de 162,32 € - soit 11 687,04 € sur un mandatversée aux élus non adjoints. À cette date, le maire expliquait que ces indemnités étaient censées couvrir des dépenses engagées par ces élus dans l’exercice de leur fonction. Nous refusons cette délibération permettant à ces élus de disposer désormais d’une carte bancaire pour honorer les frais engagés au motif qu’il y a double prise en charge. » Et de conclure : « Nous demandons aux élus concernés de diffuser les comptes rendus des commissions ouvertes en précisant les dates de réunions et les frais s’y rapportant. »
« Réfection à la charge du contribuable »
Les élus de la majorité ont voté le classement dans le domaine public communal des équipements communs des lotissements des Allées de la Martinière I et II. La minorité, quant à elle, a refusé. « Ce classement est proposé au vote plus de 14 ans après la livraison de ce dernier. Ce laxisme se traduit par un état de détérioration des chaussées très avancé et nos 12 photos exposées en attestent. La réfection de la voirie va être à la charge du contribuable car il est désormais beaucoup trop tard pour exercer des recours contre le lotisseur et les entreprises qui ont livré des ouvrages manifestement non conformes aux règles de l’art. »