Tant qu’il y a de l’espoir…
Vainqueur d’un seul de ses onze premiers matchs, Le Poiré Roller a compromis une partie de ses chances de maintien, avant d’entamer la phase retour. Son entraîneur, Marc Salicru, se veut pourtant optimiste.
Croire. Ce verbe, Marc Salicru le prononça plus d’une fois, au cours de notre échange téléphonique d’une dizaine de minutes. Comme un leitmotiv. Comme une ode à l’espoir. « Il faut que l’équipe croie en elle, que chaque joueur croit
en ses coéquipiers ». Croire au maintien, aussi. Dernier du championnat, Le Poiré Roller n’a quasiment connu que la défaite depuis le début de saison. En onze sorties, il n’a gagné qu’une seule fois. Contre le RHC Lyon, lors de la deuxième journée. « Le bilan comptable n’est pas bon du tout », reconnaît le coach. Le promu savait qu’il lui faudrait « un temps d’adaptation et de découverte ». Il ne pensait pas qu’il durerait aussi longtemps. « 33 points à prendre » Malgré la morosité ambiante, Marc Salicru se refuse au fatalisme.
« Si je n’y crois plus, c’est qu’il y a un problème », coupe-t-il. « Le jour où l’on me dira que l’équipe est condamnée, j’accepterai ». Pas avant. Encore moins maintenant. Alors qu’il reste encore onze dates sur le calendrier. « 33 points à
prendre ». Alors que le mois de février pourrait être le moment de la révolte. L’heure de vérité, aussi, avec trois matchs contre des équipes classées entre la huitième et la onzième place.
Dès samedi, face à Noisyle-Grand, Le Poiré Roller aura « conscience de jouer une partie de son avenir ». Il faudra trouver la faille. Profiter de la moindre petite brèche. « Elever son niveau, être solidaire, montrer plus d’allant, de conviction ». Faire plus, tout simplement. Pour repousser les affres de la descente. Pour que la potence laisse place à la renaissance.