Le Journal du Pays Yonnais

Des dépenses qui n’étaient pas prévues…

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Le Journal du Pays Yonnais : Vous êtes président du club de foot en salle (ou futsal) du Poiré-sur-Vie. Présentezn­ous votre associatio­n.

Anthony Martineau : C’est le plus vieux club de Vendée avec celui du Pays des Olonnes. Il s’est créé en 2006. Nous sommes obligés de nous restreindr­e à une trentaine de licenciés, parce que nous n’avons qu’un seul créneau pour nous entraîner, salle de la Montparièr­e. Mais c’est le problème de tous les clubs. Nous avons déjà le soutien de la mairie qui nous prête cette salle et un véhicule pour nos déplacemen­ts. Nous avons juste le gasoil à payer. Avec un second créneau, on pourrait doubler l’effectif. Nous cherchons tout de même des joueurs pour la saison prochaine. A partir de 18 ans, parce que c’est plus facile pour le transport et les assurances.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le futsal, à la différence du foot sur herbe ?

L’intérêt, c’est qu’on touche le ballon plus souvent. La dépense physique est plus intense. On ne peut pas se cacher. Les matchs sont en salle, c’est bien parce que l’hiver, il fait froid dehors… Et puis on joue le lundi soir, donc on a nos week-ends de libre. Pour faire connaître notre club, nous avons une page Facebook. Et puis nous nous ouvrons au sponsoring.

Quelle est la principale difficulté du futsal ?

Une nouveauté lancée en cours de saison par la Fédération de foot qui veut, par le District, se lier à notre aspect financier. Il faut depuis peu que l’on paye les arbitres officiels imposés. 800 € par an. Avec nos sandwiches et boissons que nous offrons aux équipes adverses et les différents frais, nous arrivons à un budget de 1 500 à 2 000 € qui n’était pas prévu. Nous sommes un club indépendan­t, contrairem­ent à d’autres qui sont une section d’un club de foot local.

Nous sommes en D1, mais s’il fallait aller en Région, on refuserait. Il faut avoir les reins solides. Et un investisse­ment humain, aussi. J’essaye de mettre en place des animations, mais c’est compliqué de fédérer. Peutêtre un tournoi inter entreprise­s, en fin d’année. Il faut faire comprendre à tout le monde que sinon, on ne pourra pas payer les arbitres. J’ai déjà prévu un déficit de 300 €.

C’est la joie du bénévolat que le District ne comprend pas.

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