L’ESOF veut se construire des souvenirs
Même si le championnat reste sa priorité, l’ESOF ne veut pas passer à côté d’une finale de coupe de Vendée. Mareuil est prévenu !
En début de saison, le sujet n’avait même pas été abordé. La coupe, ce n’était pas l’objectif prioritaire du côté de Saint-André. Et pourtant ! Aujourd’hui, les Ornaysiens ne sont qu’à un match de la finale. Alors, certes, la montée en DH reste l’objectif que chacun s’est fixé à l’ESOF, mais personne n’entend rater une si belle occasion. « Comme tout le monde au club, j’ai à coeur que les joueurs mettent les ingrédients nécessaires pour accéder à cette finale », prévient Julien Siclon. Le coach sait l’impact que peut avoir un tel rendez-vous dans la vie d’un club, dans la vie d’un groupe.
« Un peu de temps »
Bien sûr, le championnat et une possible remontée en Division d’Honneur sont dans toutes les têtes. « Car, après un début de saison laborieux, les gars ont su s’accorder le droit de vivre une belle fin de saison ». La victoire décrochée face à La Chaize, dimanche, a permis à l’ESOF de conforter sa place de leader (1-0). « Mais rien n’est encore fait », insiste Julien. « On doit jouer deux concurrents directs et on ne sait pas combien d’équipes accéderont finalement à l’étage supérieur ».
Pour autant, le prochain rendez-vous de DRS n’est fixé qu’au 23 avril prochain. « On aura donc un peu de temps derrière la demi-finale pour repenser au championnat ». Cette semaine, place à la coupe ! « Il va falloir mettre de l’engagement. On ne doit pas faire preuve d’inconstance comme ça peut encore être le cas parfois en championnat. Car, en coupe, ça ne pardonne pas ». Et l’ancien gardien de but de prévenir ses joueurs : « Mareuil, c’est le vrai profil d’une équipe de coupe. Une équipe avec des valeurs. Il n’est pas rare de les voir effectuer de beaux parcours. Celui de cette année - avec l’élimination de la DH de La Roche VF notamment - est encore là pour le démontrer ».
Attention donc. Car Julien Siclon le répète, il a très envie de vivre une nouvelle finale de coupe, comme ce fut le cas il y a quatre ans… avec un succès à la clé ! « Car, quand tu arrêtes de jouer, il te reste des matchs références. Et ces rendez-vous en font partie. Je peux l’affirmer : gagner une coupe de Vendée, on s’en souvient ».