Top 12 des métiers les plus recherchés
23 400 projets de recrutement ont été recensés en Vendée pour 2017. Avec, sur le podium, des profils les plus recherchés : les serveurs, les ouvriers agricoles et les professionnels de l’animation culturelle.
L’économie vendéenne se porte bien. Mais elle a besoin de bras. Comme le prouve la dernière enquête, Besoin en main-d’oeuvre, réalisée par Pôle emploi. Plus de 23 400 projets de recrutement ont été recensés en Vendée pour 2017. Avec une part d’établissements recruteurs en augmentation de 26,8 %. « Après une augmentation de 24,6 % en 2016 », indique Pôle emploi.
Tous les feux sont donc au vert pour les chercheurs d’emplois. Parmi les profils les plus lorgnés : les serveurs, les commis, les ouvriers agricoles et les professionnels de l’animation socioculturelle.
Poids des saisonniers
Des emplois, en majeur partie, liés à l’activité touristique, qui représente près de 40,6 % des emplois proposés sur le Pays yonnais. Un pourcentage important, mais encore loin des 70 % de la région des Sables ou des 73 % du bassin de vie de Challans.
Côté permanent, l’attention des employeurs se concentre sur les aides soignants, les agents d’entretien locaux (y compris Atsem) et les ouvriers non-qualifiés des industries agroalimentaires.
Etablissements en difficulté
Malgré des emplois à la hausse et un taux de chômage qui flirte avec les 8,2 % sur le Pays yonnais (10,6 % aux Sablesd’Olonne ; 9,4 % à Challans ; 9,3 % à Fontenay-le-Comte ; 5,2 % aux Herbiers), les employeurs peinent à recruter. A La Roche-sur-Yon et ses environs, 38,8 % des patrons expriment des difficultés pour trouver un salarié.
A l’échelle de la Vendée, les chiffres « des projets de recrutement jugés difficiles » atteignent les 41,3 %. « Une nette hausse par rapport à 2016, où 30,2 % des projets étaient déjà jugés difficiles », s’alarme Pôle emploi.
Avec une part d’établissements en difficulté pour embaucher de 26,8 %. « Pour la cinquième année consécutive, la Vendée connaît le plus fort taux de la région. » Des difficultés d’embauche centrées plus particulièrement sur les secteurs de la construction, l’industrie et les services. Avec, sur le podium des métiers les plus tendus, les agents de sécurité, les maraîchers, les horticulteurs salariés et les conducteurs routiers.
Les formations
Face à cela, Pôle emploi a opté pour une montée puissance de ses formations financées et propose des solutions à la carte pour les employeurs. Plus de 4 000 demandeurs d’emploi sont sortis d’une formation entre le 1er juillet 20 et le 30 juin 2016. Les résultats sont là. « 68,7 % accèdent à un emploi dans les six mois suivant la fin de la formation, assure l’organisme. Le taux d’accès à l’emploi après une formation progresse de 1,8 point par rapport aux 12 mois précédents. »
Si le taux d’accès à l’emploi au cours des 6 mois suivant la formation atteint les 70 % chez les 25-39 ans, il reste encore relativement bas chez les 50 ans et plus, avec 64 %. Soit quatre points en dessous de la moyenne.