800 jeunes dans la mêlée du Jean-Roy
La Roche-sur-Yon. Il le répète souvent, Philippe Cereijo. « On n’est pas sur une terre de rugby ». Pas assez l’accent. Un brin loin des racines. N’empêche, avec son challenge Jean-Roy, le FC Yonnais tient une institution. Parce que l’épreuve va vivre sa 31e édition. Parce que des pros en devenir ont mis les crampons sur les Terres Noires : Julien Peyrelongue, Jeff Dubois, Michel Marfaing, Jean-Baptiste Elissalde ou Julien Pierre… « C’est devenu un incontournable du rugby des moins de 12 et moins de 14 ans ».
Pas étonnant, donc, que le Stade Rochelais l’inscrive sur chacun de ses calendriers. Le Racing 92 l’a imité, en 2016. Tellement bien que les Franciliens sont repartis avec le trophée. « Ils reviennent cette année, comme Bayonne, autre membre du Top 14 », détaille le dirigeant vendéen. Autre bonne habitude, la touche internationale sera lancée par les Gallois de Newport.
Si les grands noms viennent pour les inscrire au palmarès, le tournoi n’oublie pas les plaquages conviviaux. « Le JeanRoy, c’est de la notoriété et du niveau, mais pas que », reprend Philippe. « C’est aussi un certain état d’esprit ». Porté par des équipes telles Terres de France. « Ils ont terminé quatrième l’an dernier, mais, surtout, certains joueurs ont vu la mer pour la première fois ». Même si la Vendée n’est pas une terre d’ovalie, elle a de jolis atouts !