La Boulangère : une usine à La Chaize
Le groupe herbretais La Boulangère a prévu d’investir 30 millions d’euros dans une nouvelle usine à La Chaize-le-Vicomte. De quoi créer 150 emplois dans les années à venir.
La Boulangère a ciblé le nombril de la Vendée pour y installer sa 7e usine. A La Chaize-le-Vicomte, sur la zone industrielle de la Folie, en bordure de la D 948, 10 hectares ont été fléchés pour accueillir le futur bâtiment de 15 000 m2. Sur ce site, l’entreprise agro-alimentaire, spécialisée dans la fabrication et commercialisation de pains et viennoiseries, prévoit d’investir 30 millions d’euros.
Les travaux pourraient s’échelonner sur l’année 2018, avec un démarrage des lignes de production calé pour début 2019. « Mais on reste très prudent. Pour l’heure, nous en sommes à l’achat de terrain et l’étude des sols n’a pas encore été faîte », tempère Ophélia Moutoussamy, responsable de la communication.
L’Agglo déroule le tapis rouge
Si le plan se déroule sans anicroches, la marque herbretaise pourrait embaucher 40 personnes, dans un premier temps, puis recruter, cinq ans plus tard, jusqu’à 150 salariés. Une perspective qui enthousiasme Yannick David, le maire de La Chaize-le-Vicomte : « C’est une super nouvelle pour notre commune, l’Agglo et la Vendée en général. On parle ici de création nette d’emplois. Il ne s’agit pas de délocalisation. »
Cela, La Roche-sur-Yon Agglomération, qui a bataillé à l’échelle nationale pour avoir la nouvelle usine, l’a très vite compris. Et les services de La Chaize, l’Agglo, Oryon, la Région et l’Etat ne comptent pas s’arrêter là. Ils ont prévu de faciliter l’implantation de l’entreprise en terre yonnaise. « Tant qu’on n’est pas dans une phase opérationnelle, la prudence s’impose », a rappelé Julien Le Vayer, directeur de cabinet de Luc Bouard.
La brioche et le pain de mie toastiligne
Pour autant, le dossier fleure bon la brioche vendéenne et de pain de mie toastiligne (sans sucre ni matière grasse ajoutée). Deux des best-sellers de la marque qui pourraient être produits sur le site vicomtais. « C’est aussi pour ça que l’on a choisi la Vendée. Pour son savoir-faire en la matière ». L’usine pourrait ainsi venir « soutenir le développement de l’entreprise », en renfort des trois autres sites vendéens de La Boulangère, basés aux Herbiers, à Mortagne-sur-Sèvre et à Sainte-Hermine. De quoi également « favoriser la mobilité interne et la promotion » sur le département et à l’échelle du groupe.