L’ESOF s’attend à un accueil glacial
La commission supérieure d’appel de la Fédération française a tranché. Le match entre le Losc et l’ESOF se rejouera, ce dimanche, à 15 heures. Si le gagnant prendra une option sur la D1, des procédures juridiques pourraient suivre.
En février dernier, le site d’information décalé Topito publiait un sondage qui faisait de Lille la ville de France « où les gens sont les plus sympas ». Si le Nord suscite l’unanimité des internautes, Laurent Grelier « craint » fortement l’accueil qui sera réservé à ses joueuses, dimanche. « La rencontre va être rendue compliquée par tout l’entourage. J’ai demandé à la Fédération de rester très vigilante ».
Suite à la réserve posée par l’ESOF au lendemain du match retour pour un problème de licence (perdu 5-1 par les Yonnaises, ndlr), la tension est - en effet - montée d’un cran entre les deux camps. Notamment sur les réseaux sociaux, où des messages « irrespectueux » ont pu être aperçus. En donnant, dans un premier temps, match perdu aux Dogues et en validant l’accession des Ornaysiennes en D1, la commission des règlements et contentieux a provoqué l’ire des fans lillois.
« Application stricte du règlement »
Finalement, à la surprise générale, le match a été déclaré à rejouer par une autre instance, la commission supérieure d’appel (CSA) de la Fédération française de football. Cette décision « surprenante », qui laisse sans voix le président yonnais, a étonné l’ensemble du club : « On nous accuse de tricherie et de malhonnêteté. Pourtant, il faut qu’il y ait une application stricte du règlement », prévient-il.
Désormais deuxième à 1 point du LOSC, La Roche ESOF doit l’emporter pour décrocher sa montée. Quoi qu’il arrive, Laurent Grelier - qui vient tout juste de solliciter un avocat - aura toujours la possibilité de déposer un recours. « Je ne m’en interdis pas, que ce soit avant ou après le match… » conclut-il.