Bébé handicapé : l’hôpital attend le verdict
Construit et installé en 14 semaines
Les 30 chambres ont accueilli leurs premiers clients, quand la saison sportive a donné son départ. Le circuit du Val de Vienne, créé en 1990, a été relooké en 2012/2013. Homologué par la Fédération française de motocyclisme (FFM) et la Fédération internationale de l’automobile (FIA), il accueille chaque année 250 journées de courses auto et moto.
« L’hôtel, conçu sur deux niveaux, est entièrement réalisé en construction industrialisée. Ce qui a permis de répondre à deux enjeux principaux : la rapidité d’exécution et la qualité des finitions », dixit Citeden. Côté confort, le groupe mouilleronnais a su accélérer : wifi, climatisation, très haut niveau de performance acoustique, terrasse ou balcon. Dans ses stands : une lingerie et une salle de séminaire d’une capacité de 150 personnes. Mieux, en construisant et installant la Résidence des pilotes en 14 semaines, Cougnaud a gagné la course !
Vendredi dernier, une mère de famille a demandé au tribunal administratif de Nantes de condamner le Centre hospitalier départemental (CHD) de la Vendée à lui verser, au moins, 7 millions d’euros de dédommagements, suite à la naissance de sa fille handicapée il y a 31 ans.
La mère, infirmière diplômée d’Etat (IDE) alors âgée de 35 ans, était revenue fin 1985, de Toulouse à La Roche-sur-Yon, pour que son enfant naisse au plus près de sa famille.
Alors que sa grossesse s’était déroulée sans encombres, son accouchement avait viré au cauchemar le 2 janvier 1986 : à l’audience, le rapporteur public a expliqué que les médecins de l’hôpital yonnais avaient été « retardés par des essais malencontreux » d’un groupe électrogène, essais qui avaient « empêché l’accès aux ascenseurs » de l’hôpital…
En état de mort apparente
La parturiente avait finalement accouché seule d’une petite fille, née « en état de mort apparente ». Elle avait finalement été réanimée par le médecin anesthésiste, puis prise de convulsions six heures plus tard… Malheureusement, le « retard à pratiquer une oxygénation correcte » lui avait causé une irrémédiable et « grave infirmité », selon un expert.
Hospitalisée pendant deux ans après à sa naissance, la jeune femme âgée aujourd’hui de 31 ans est sujette, encore aujourd’hui, à des problèmes d’incontinence et à de grandes difficultés d’expression. Elle doit disposer en conséquence d’une assistance permanente, 24h/24.
Dans un mois…
L’expert a estimé que la responsabilité du centre hospitalier départemental de la Vendée dans son handicap était engagée, mais qu’il n’était responsable qu’à hauteur de la moitié des préjudices invoqués par la jeune femme, sa mère et son frère. Le rapporteur public - dont les avis sont souvent suivis par les juges - a évalué, pour sa part, à plus de 2,1 millions d’euros la somme que l’hôpital yonnais devrait verser à la famille.
Le tribunal administratif de Nantes, qui a mis son jugement en délibéré, rendra sa décision dans un mois.