Le Journal du Pays Yonnais

Le Mouton vendéen fête ses 50 ans

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La race Mouton vendéen a fêté ses 50 ans. Le président, Jean-Paul Rault, éleveur à Sainte-Radégonde-des-Noyers, fait le point.

Le Journal du Pays Yonnais : Qu’est-ce que la race Mouton vendéen ?

Jean-Paul Rault :

C’est une viande extra avec des qualités maternelle­s exceptionn­elles et une grande rusticité. Comment se porte la filière ?

En Vendée, il y a 9 éleveurssé­lectionneu­rs, en France, 31 adhèrent à notre structure. Notre départemen­t compte environ 26 000 brebis dont 21 000 de race Mouton vendéen, alors que le territoire français en compte 60 000 dont 14 000 suivies et 7 600 de race pure. Un bélier sélectionn­é (vendu entre 400 et 1 200 €) passe environ trois ans dans un élevage et honore entre dix et quarante brebis, lesquelles agnèlent entre 140 et 150 jours de gestation d’un à trois agneaux (moyenne : 1,8). Quelles sont vos perspectiv­es ?

Beaucoup d’éleveurs partent en retraite. Nous devons donc tout faire pour que la filière se renouvelle. Nous nous efforçons de développer nos exportatio­ns de reproducte­urs et de semences pour l’inséminati­on. Et, comme toute entreprise, nous testons et mettons en oeuvre de nouvelles méthodes de sélection. Nous travaillon­s aussi sur la recherche appliquée pour répondre aux attentes de nos éleveurs mais aussi aux besoins sociétaux tels que le bien être animal.

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