Coups de chaud sous les capots
Belle ambiance samedi 17 juin pour la 2e édition des Circuits vendéens des véhicules anciens et de prestige qui a fait une halte chaude et gourmande place de la Résistance.
Briquées, lustrées, décapotées et klaxons en concert… Ce sont 43 voitures anciennes et de prestige sur les 200 attendues qui, samedi 17 juin sous un soleil de plomb, ont fait halte place de la Résistance. L’occasion pour les belles mécaniques de se faire admirer, pour les visiteurs de rêver un peu et pour les conducteurs de profiter d’une pause gourmande autour d’une paella géante préparée par l’Acad.
Parmi les concurrents de cette manifestation organisée pour la seconde fois par la Fédération vendéenne des unions commerciales (FVUC) quelques Dompierrois dont Gaby, le béret sur la tête, et son épouse, vêtus tous les deux de noir et blanc. Des couleurs assorties à leur voiture, une traction noire BL11, une berline légère de chez Citroën datant 1 952. « C’est la plus ancienne et c’est la seconde fois que nous participons, explique Gaby. Nous sortons régulièrement car il faut la faire rouler. Le 1er juillet, nous ferons la sortie de SaintDenis-la-Chevasse. »
« Quand c’est lent, le moteur chauffe »
Pour le couple, sortir à bord de leur traction est un vrai plaisir : « On y trouve de la convivialité et de la solidarité. Quand une voiture a un ennui, on s’arrête et on essaie de donner un coup de main », explique Gaby satisfait de la première portion du circuit qui reliait ce dimanche Montaigu à Dompierre par les chemins de traverse. « C’est très agréable, les gens s’arrêtent sur le bas-côté à notre passage. Ils ont la banane, nous lancent quelques mots ou nous font des gestes qui montrent qu’ils aiment. C’est vraiment sympa… » Seul bémol de ce samedi estival en diable : la vitesse du convoi trop lente à son goût et surtout à celui de sa Berline. « Quand c’est trop lent, le moteur chauffe » explique-t-il en lui levant une partie du capot pour la refroidir un peu… Et avant de revenir un peu plus tard voir si elle voudra bien redémarrer. « J’espère qu’il ne va pas maintenant la noyer ! » plaisante gentiment son épouse qui partage avec lui le même plaisir à faire ces virées.