Le parking de la gare s’agrandit
Les voyageurs vont être contents. La gare accueillera prochainement un nouveau parking de 51 places. Fini le stress matinal pour stationner son véhicule. Disparue la crainte de louper son train. Contraints de mettre en place des systèmes D plus ou moins performants, les inconditionnels du chemin de fer pratiquaient le parking sauvage aux abords saturés de la gare depuis de nombreux mois.
221 passagers par jour
Il faut dire qu’ils sont de plus en plus nombreux à utiliser le site, 221 par jour à monter ou à descendre du train à Bellevigny. Avec un parking de 35 places, forcément, ça coince. Inutile de faire un dessin. « Il y a 150 ans, personne n’en voulait de cette gare… Elle a pourtant eu un passé glorieux comme gare de marchandises, puisque transitaient ici des engrais, du lait et même des bestiaux présentés à la grande foire de Belleville, qui rejoignaient ensuite l’abattoir de La Villette à Paris… Après un long déclin, la gare de Belleville a connu un nouvel essor il y a une dizaine d’années : la SNCF a multiplié les arrêts, les voyageurs ont afflué », récapitule Régis Plisson, maire de Bellevigny.
La gare bellevignoise est unique en son genre sur le territoire. 56e gare régionale sur 124 en termes de fréquentation. « Lorsque Régis Plisson a évoqué la nécessité d’un deuxième parking à la gare, il a plusieurs années déjà, nous avons aussitôt pris en compte sa demande et la construction d’un nouvel aménagement a fait l’unanimité au conseil communautaire », affirme Didier Mandelli, président de Vie et Boulogne.
Mais les temps sont durs et les négociations avec la SNCF et Réseaux Ferrés de France furent longues et fastidieuses.
Les yeux vers Paris
Le futur parking sera finalement situé côté ouest, une position idéale pour les passagers à destination de Nantes. Il sera accessible par la RD 6E (route de Nantes). Le projet, inscrit dans la politique d’amélioration des accès au réseau de transport régional, est financé par le conseil régional des Pays de la Loire à hauteur de 30 % du montant des dépenses, les 70 % restants étant pris en charge par la communauté de communes. Des dépenses qui s’élèvent à plus de 100 000 € mais qui, à terme, pourraient bien s’avérer insuffisantes. Laurent Caillaud, conseiller régional, promet, avec le nouveau cadencement, la multiplication des départs matinaux vers Paris : « Le site va se développer encore et susciter d’autres besoins, le trafic va continuer d’augmenter ». Et selon toute probabilité, le nouveau parking pourrait bien être, à son tour, rapidement saturé.