Une nouvelle ferme solaire à Sainte-Anne
Une ferme solaire de 4,05 Mégawatts devrait voir le jour sur l’ancienne décharge de Sainte-Anne. La Ville vient d’autoriser Vendée énergie à déposer un appel d’offres.
Du neuf dans l’énergie solaire. Après le lancement de la construction de la ferme photovoltaïque de Basse-Barbonte, un nouveau site devrait voir le jour sur le terrain de l’ancienne décharge de déchets inertes de Sainte-Anne. Entre la déchetterie et l’aire d’accueil des gens du voyage, 5,5 hectares ont été fléchés pour accueillir les installations. Selon les études d’impact, le projet pourrait accueillir un ensemble de 22 680 m² de panneaux, pour une puissance installée de 4,05 Mégawatts (MW). De quoi alimenter 1 760 foyers en électricité.
En attendant, l’Etat prépare sa procédure d’appel d’offres pour l’exploitation du site. Parmi les potentiels gestionnaires, la Société d’économie mixte (Sem) Vendée énergie figure en bonne place. La Sem, spécialisée dans les énergies vertes pour le compte des collectivités, connaît bien le terrain. A la tête de la ferme solaire du Poiré-sur-Vie, et à la manoeuvre sur Basse-Barbonte, Vendée énergie compte bien damer le pion aux géants du solaire comme l’espagnol Iberdrola, le portugais EDP ou encore EDF.
500 000 € de chiffre d’affaires
Dans ce sens, le conseil municipal de La Roche-sur-Yon, propriétaire du terrain, a autorisé Vendée Energie, mardi soir, à déposer la demande de permis de construire et le dossier de réponse à l’appel d’offres de la commission de régulation de l’énergie. Si le Vendéen remporte le chantier, il pourrait alors générer 500 000 € de chiffres d’affaires annuels grâce aux 1 200 heures d’ensoleillement/ an. « Avec des bénéfices qui retomberont directement dans les caisses des communes du département », rappelle Olivier Loizeau, directeur de Vendée énergie. De quoi, également, verser un loyer à la ville après avoir touché la prime de compensation versée par l’Etat, via la filiale EDF Obligation d’achat.
Avec cette nouvelle ferme à Sainte-Anne, en plus de celles de Basse-Barbonte (5 MW), Givran (5 MW), Talmont (5MW) et Avrillé (5MW), Vendée énergie veut accélérer la montée en puissance de la production d’énergie verte. Une production qui représente, aujourd’hui, 11 % de la consommation électrique sur le département. Un pas de plus vers la « mixité énergétique » défendue par Olivier Loizeau : « On ne peut plus opposer les énergies entre elles. Il faut avoir une approche globale. »