Dernier baroud d’honneur pour Thierry Dinel
Dernier baroud d’honneur pour Thierry Dinel et les antifusions. Alors que les neuf maisons de quartier sont en train de voter « pour » ou « contre » la fusion des maisons de quartier sous l’égide de l’Acyaq, l’ex-président de la maison de quartier du Bourg oeuvre en coulisses pour torpiller le projet.
Le Bourgadin vient de déposer un dossier sur le bureau du procureur de la République prouvant, selon lui, que son éviction du bureau, en février dernier, est illégale : « Sur la base des statuts de 2005, une assemblée générale a été convoquée le 2 février 2017, puis le 16 février et à cette occasion ont été votées les révocations des cinq administrateurs… Une révocation dont je demande l’annulation pour utilisation de statuts qui auraient dû être régularisés. »
Patrick Dinel mise donc sur un vice de forme pour revenir au premier plan et reprendre le pouvoir au Bourg. Son objectif est clair : « Si une maison est contre le processus, la fusion est arrêtée. »
Perte d’autonomie
En attendant la décision juridique, sur laquelle il ne se fait « guère d’illusion », le Yonnais continue de prêcher dans les quartiers sur « les risques de la fusion ». Il craint « une perte d’autonomie des maisons de quartier » avec « la suppression du statut associatif ».
Lui qui s’est procuré les statuts de l’Amaqy (Association des maisons de quartier yonnaises), futur de l’Acyaq après fusion, pointe du doigt le renforcement du pouvoir accordé à l’instance dirigeante. Notamment en matière de validation des projets de quartier, de contrôle sur la comptabilité et de capacité à pouvoir dissoudre les comités d’animation.
Des arguments qui ne sont pas restés lettres mortes du côté la Vallée verte et des Pyramides. Reste à voir, maintenant, comment les deux quartiers voteront ce jeudi 6 juillet, à 19 h 30, à la maison de quartier du Val-d’Ornay, lors de l’assemblée générale sur la modification statutaire de l’Acyaq.