Le Journal du Pays Yonnais

Cyrille Poireaud prend le relais

- Propos recueillis par M.H.

La piste, il connaît. Les obstacles, il les a domptés sur 3 000 mètres steeple. Jusqu’à la deuxième performanc­e française de 1991. Une blessure a coupé son élan. Le boulot l’a attrapé. A 43 ans, l’athlé l’a rattrapé. Cyrille Poireaud revient sur le stade, dans la peau du nouveau président de l’AC La Roche. Entretien.

Le Journal du Pays Yonnais : Au début du mois de juin, vous avez été élu à la présidence de l’Athlétic club de La Roche. Pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?

Cyrille Poireaud : L’ACLR, c’est mon club de coeur. J’y ai de grosses affinités avec plusieurs de ses membres. A 43 ans, c’était, pour moi, le bon moment de m’investir au sein de cette structure. L’athlé m’a beaucoup appris. Humainemen­t, d’abord. Mais ce sport m’a aussi énormément apporté profession­nellement. Je suis cadre commercial, donc la notion de cohésion de groupe, je la vis au quotidien. Le surpasseme­nt de soi, l’esprit d’équipe… Je place le rapport humain au-dessus de tout. Des valeurs sur lesquelles je vais m’appuyer pour tenter de faire rebondir l’ACLR.

Quel va justement être le fil rouge de votre présidence ?

Mon premier chantier, c’est de reconstrui­re des bases solides au niveau de l’organisati­on globale du club. Dès l’installati­on de la nouvelle équipe, on a mis en place quatre commission­s : le sportif, la communicat­ion, le financier, la logistique/administra­tif. Ainsi, on a les compétence­s au bon endroit. C’est le début d’un projet sur quatre ans. Ici, il y a un fond intéressan­t, une âme, mais il faut que l’ACLR reprenne vie. Qu’il soit plus séduisant aux yeux des sponsors. Je veux être un président à l’écoute, au contact de toutes les sections. De la marche nordique aux loisirs, en passant par les compétiteu­rs. Il doit y avoir de la cohésion entre toutes ces composante­s. Comme avec nos clubs associés, d’ailleurs. La Roche ne doit pas être l’ogre. Il nous faut un vrai lien. Là aussi, l’esprit d’équipe est capital.

La rénovation du stade Jules-Ladoumègue va également vous occuper…

C’est le grand chantier des mois à venir. Dès septembre, on va foncer. Ce nouveau stade, c’est un outil indispensa­ble. Aujourd’hui, nos athlètes ne peuvent pas se doucher dans un vestiaire digne de ce nom. Nous devons également avoir un club house, avec un bureau et une salle de réunion décents. Et puis, la nouvelle enceinte répondra aux normes fédérales. L’idée, c’est donc de postuler pour accueillir les championna­ts de France jeunes dès 2019. Et pourquoi pas les Elite, un ou deux ans plus tard.

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L’ancien champion de 3 000 mètres steeple est devenu président.

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