Le Journal du Pays Yonnais

60 communes vendéennes pour le retour à quatre jours

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Le président de la République, Emmanuel Macron, a tenu sa promesse. Le décret permettant aux collectivi­tés qui le souhaitent de revenir à la semaine d’école à quatre jours est tombé le 27 juin. 60 communes en Vendée ont fait la demande.

Lors du comité départemen­tal de l’Education nationale du 5 juillet, l’académie de Nantes, dont dépend la Vendée, a fait savoir que 60 communes vendéennes ont fait une demande de dérogation pour pouvoir passer, dès la rentrée prochaine, à une semaine de quatre jours d’enseigneme­nt. Ce qui met fin aux rythmes scolaires et activités péri-éducatives pour ces 60 collectivi­tés.

60 pour 2017, mais combien en 2018 ?

Sont concernées sur la zone du Pays yonnais, les communes d’Aizenay, Bellevigny et La Génétouze.

Les autres communes ayant fait la demande sont : Apremont, Auchay-sur-Vendée, Avrillé, Beauvoir-sur-Mer, Bouin, Coëx, Commequier­s, Curzon, Damvix, Faymoreau, Fontenay, Froidfond, Grand’Landes, Grosbreuil, La Taillée, La Tranche-sur-Mer, Le Bernard, Le Boupère, Le Gué de Velluire, Le Mazeau, Le Perrier, Liez, L’Île-d’Elle, Longèves, Longeville­s-sur-Mer, Maillezais, Montreuil, Nieul-sur-l’Autize, Notre-Dame-de-Monts, NotreDame-de-Riez, Peault, Poiroux, Pouillé, Puy-de-Serre, Rochetrejo­ux, Saint-Aubin-la-Plaine, Saint-Avaugourd-des-Landes, Saint-Etienne-de-Brillouet, Saint-Gervais, Saint-Gilles-Croixde-Vie, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Hilaire-des-Loges, SaintHilai­re-la-Forêt, Saint-Jean-deMonts, Saint-Maixent-sur-Vie, Saint-Martin-des-Noyers, SaintMiche­l-le-Cloucq, Saint-Pierrele-Vieux, Saint-Sigismond, Saint-Sulpice-en-Pareds, SaintValér­ien, Saint-Vincent-sur-Jard, Sallertain­e, Thiré, Vix et XantonChas­senon.

Précipitat­ion ?

Si le syndicat Snuip-FSU 85 rappelle qu’elle n’était pas forcément favorable à cette réforme des rythmes scolaires en 2013, dénonçant l’absence de l’implicatio­n de l’Education nationale et laissant les communes gérer, elle déplore aujourd’hui que ces collectivi­tés « quittent, dans la précipitat­ion, la semaine de 4 jours ½ sans mesurer les implicatio­ns salariales pour des personnels souvent peu rémunérés, et sans prendre en considérat­ion l’organisati­on des familles ».

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