Mariage du neuf et de l’ancien
Lors de la réunion publique du 5 juillet, après la présentation du futur plan de circulation du bourg, le public a pu découvrir les premiers traits du futur pôle culturel qui sortira de terre rue de la Cure.
Cette oeuvre a été confiée au cabinet d’architectes nantais Vignault et Faure. Ces derniers ont joué avec le dénivelé du terrain et respecté la volonté de la municipalité, qui souhaitait conserver le caractère ancien du presbytère qui accueille actuellement l’espace Jeunes.
Le visage du futur pôle aura deux facettes, une neuve avec la construction du bâtiment qui accueillera la future médiathèque, une salle d’animation et l’école d’art. Un bâtiment à l’allure plutôt contemporaine, vitrée. Côté rue de la Cure, les architectes ont imaginé une rampe qui permettra de jouer sur le dénivelé à l’intérieur de la médiathèque. Pour la deuxième facette, les architectes ont conservé le patrimoine existant du presbytère qui accueillera toujours l’espace jeune, mais aussi l’école de musique.
Pour relier ces deux visages, les architectes vont miser sur un accueil commun qui donnera rue de la Cure. Mais le projet prévoit aussi une large ouverture tournée vers la rue principale. Un parvis fera le lien entre la façade vitrée de la médiathèque et la Grand’Rue dégagée puisque la maison qui accueillait l’ancienne bibliothèque devrait être démolie.
Retrouver l’esprit jardin de curé
Depuis la rue principale, cette première pré-esquisse, loin d’être définitive encore, montre que le dénivelé et l’extension dessinée sur un niveau permettent de garder une vue imprenable sur le presbytère.
Les alentours seront bien sûr aménagés avec des voies accessibles à tous, piétons, cyclistes, personnes à mobilité réduite.
Un des derniers défis sur lequel les architectes doivent encore travailler, c’est sur les espaces verts. L’extension étant placée en plein coeur du jardin de curé, ce dernier est voué à disparaître. Les élus ont souligné leur désir de retrouver cet esprit de jardin de curé dans lequel fruitiers, fleurs et autres botaniques pourraient cohabiter.
Encore à l’état d’ébauche, cette première esquisse va être peaufinée dans les prochaines semaines, l’objectif étant de présenter un avant-projet définitif en septembre.