Du niveau, des athlètes ravis et un meeting réussi
Sous un soleil de plomb et dans une très bonne ambiance, le 31e meeting de l’AC La Roche a tenu toutes ses promesses. Le plateau était de qualité et l’organisation générale a été saluée par les athlètes. Seul bémol : l’affluence, qui aurait mérité d’être plus grande…
Les athlètes viennent de franchir la ligne d’arrivée et une deuxième course commence. Celle des jeunes licenciés de l’ACLR qui participent à l’organisation du meeting et qui s’empressent d’aller à leur rencontre. Échangeant quelques mots et nourrissant l’espoir d’en conserver une trace indélébile.
D’où ces questions, récurrentes : « Je peux avoir ton dossard ? », « On peut faire une photo ? », « Tu me signes mon maillot ? ». Une proximité et une convivialité qui ont ravi les sportifs, toujours souriants et disponibles. « On a eu de très bons retours et des félicitations de leur part », se réjouit Cyrille Poireaud, le président du club. « Ils ont vraiment aimé l’environnement général ».
Ben Bassaw à quatre centièmes…
En plus de l’ambiance, cette 31e édition a offert un plateau de grande qualité. Qui a même dépassé les attentes : « Par rapport à ce qui était initialement prévu, on s’en tire plutôt pas mal », poursuit-il, soulagé.
Et alors même que le meeting a perdu son label européen cette année, il se dit « très satisfait de l’ensemble des performances ». Trois des quatre meilleures Françaises ont par exemple concouru au saut en hauteur. « Une compétition qui a été remportée par Marine Vallet », licenciée au Stade Rennais, avec une barre franchie à 1,82 m.
Chez les femmes comme chez les hommes, le lancer du disque a aussi tenu toutes ses promesses avec les présences remarquées de Lolassonn Djouhan, deuxième performeur français de l’histoire depuis son jet à 65,10 m en avril dernier, et de Pauline Pousse, sextuple vice-championne de France de la discipline.
Et chez les sprinteurs, sans grande surprise, c’est Ben Bassaw qui a raflé le 100 m (10’’39) et le 200 m (20’’40). Non sans un brin de déception : « Il était à quatre centièmes seulement du temps requis pour les Championnats du Monde », souffle Cyrille Poireaud, qui regrette enfin les tribunes un peu trop clairsemées. Un problème qu’il entend bien résoudre pour les années à venir…