Top départ pour la 4e édition du défi solidaire
Samedi 29 juillet, 150 équipages partiront de La Roche-sur-Yon au volant d’une Peugeot 205 pour un raid solidaire, sportif et culturel à travers l’Europe.
Ils sont étudiants, pour la plupart, et ont presque l’âge de leur voiture, une Peugeot 205. Samedi 29 juillet, ils seront près de 450 participants à bord de 150 véhicules à prendre le départ pour l’Europ’raid, une aventure « culturelle, sportive et solidaire », annonce Jérémy Blandin, cofondateur du raid.
Au programme : 10 000 km de bitume, 20 pays d’Europe, 23 villes étapes et « 15 tonnes de matériel scolaire et médical destinées à des écoles défavorisées de Bosnie-Herzégovine, d’Albanie, de Macédoine et de Bulgarie », détaille le co-organisateur. En 2016, 6 tonnes d’aides ont été acheminées.
Grosse motivation
Étudiante à L’ICES, Coraline a « toujours voulu faire de l’humanitaire ». Elle persuade Kimberly et Tharnika, deux copines, de la suivre. L’équipage part à la recherche de sponsors pour financer les quelque 5 000 € que coûte la participation au raid. Prévoyantes, Coraline et ses deux coéquipières ont « prévu un peu plus ». Elles sollicitent alors famille et entreprises pour glaner les fournitures destinées aux enfants d’Europe de l’Est. Le coffre de leur 205, « rose fuchsia, très girly », est vite plein des 100 kg de matériels humanitaires réglementaires.
Aider les écoliers, c’est aussi « la grosse motivation » de Coraline, elle qui aspire à devenir enseignante. « C’est une expérience que je pourrai réinvestir en classe », assure la jeune femme.
Une aventure culturelle
« Née de l’envie de parcourir l’Europe », rappelle Jérémy Blandin, la dimension culturelle de l’aventure demeure vivace. Le parcours est jalonné d’une cinquantaine de sites classés au patrimoine de l’Unesco. Sur chacun de bivouacs, « nous avons négocié avec les populations locales pour qu’elles nous concoctent, un dîner typique du pays », poursuit le jeune coorganisateur.
« Se sentir utile aux autres et découvrir de nouveaux pays, de nouveaux paysages et des cultures différentes », c’est ce qui a décidé Marc-Antoine, étudiant à l’ICAM de s’engager. Il a entraîné dans son sillon cinq autres comparses de son école et se sont même montés en association. Tous âgés de 18 et 19 ans, ils sont « impatients de partir ». Une expérience valorisante qui, ajoutée sur un CV, peut montrer que le jeune tient la route.