Le Journal du Pays Yonnais

« J’ai rencontré Antoine de Saint-Exupéry »

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Lundi 31 juillet, Pascal Mira aura une pensée particuliè­re pour Antoine de Saint-Exupéry (29 juin 1900 - 31 juillet 1944). En ce jour anniversai­re de sa disparitio­n, le Yonnais ne manquera pas d’évoquer, à qui veut l’entendre, sa rencontre avec le père du Petit prince.

A cette époque, il devait avoir tout juste 10 ans et vivait au Maroc avec ses parents : « Comme chaque année, j’allais en vacances chez ma soeur, dont le mari tenait un poste forestier aux environs d’Agadir, dans le Sud-Ouest marocain, sur la côte atlantique. »

Comme tous les enfants de son âge, « sans jamais aller trop loin, j’aimais me promener seul dans la forêt. Ce jour de 1935, alors que je gambadais à 200 m de la maison, je vois venir à moi un drôle de bonhomme, entièremen­t vêtu de cuir marron, casqué et chaussé de grosses lunettes… Pas rassuré, je pense d’abord à un fantôme, mais l’intrus me demande bientôt, dans un français parfait : Je voudrais téléphoner car je viens de tomber en panne un peu plus loin… Je le conduis donc au poste forestier, où il s’empresse de joindre son correspond­ant. »

Quelques instants plus tard, « j’apprends que l’homme est aviateur, que son avion vient de se poser dans une clairière, suite à une avarie de moteur, qu’il est pilote pour Latécoère, une entreprise aéronautiq­ue qui assure la liaison postale entre Toulouse et le Sénégal. Il a pour nom Antoine de Saint- Exupéry, me dira ma soeur, un peu plus tard, un nom qui, bien sûr, ne me dit rien du tout ! ».

Bien longtemps après, « je me suis alors souvenu de ce drôle d’aviateur, j’ai su ce qu’il avait écrit avant de disparaîtr­e en mer et, lorsque j’ai enfin pu lire Le Petit Prince, alors, tout de suite, j’ai pensé : « Le Petit Prince : c’est moi qui l’ai inspiré, bien sûr ».

Le rôle de l’éducation populaire n’est pas que de satisfaire un client à travers un panel de services de plus en plus sophistiqu­és, mais aussi de faire vivre une participat­ion active. Il faut articuler les propositio­ns avec la réalité des territoire­s. Pour cela, la Fol compte développer son village de Vouvant, moderniser ses pratiques, mettre en place une gouvernanc­e collégiale. Et puis des temps forts doivent pouvoir mieux faire connaître ses actions, car le constat est fait d’un manque de publicité des actions menées.

En commun avec les Francas, la Fol défend les activités périscolai­res et réfléchit à améliorer encore leur qualité. Il s’agit là d’un enjeu majeur. L’expertise doit permettre de les développer en synergie avec les collectivi­tés territoria­les. Les juniors associatio­ns sont également soutenues, pour leur permettre de faire aboutir leurs propres projets, et par exemple de créer un compte bancaire.

Les nouveaux services civiques vont venir et la Fol entend promouvoir les formations civiques et citoyennes, que les associatio­ns soient affiliées ou non. Le Tribunal, la Gâterie, le Grand R sont associés à ces projets.

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