D. Mandelli quittera la présidence à la rentrée
Lors du dernier conseil communautaire, Didier Mandelli a rappelé qu’il quitterait la présidence de Vie et Boulogne, à la rentrée, pour se consacrer à son mandat de sénateur - loi sur le non-cumul des mandats oblige. L’élu s’explique sur ce « choix contraint ».
Vous quittez la présidence de Vie et Boulogne. C’est officiel ?
Ce n’est pas vraiment une surprise. Je l’ai annoncé il y a quelques mois déjà. Je l’ai simplement rappelé lors du dernier conseil communautaire. Cela sera officiel quand j’aurais remis ma démission au préfet, avant le 2 octobre, dernier délai. Cela sera fait.
Le Sénat, plus que Vie et Boulogne ?
C’est une décision mûrement réfléchie qui s’inscrit dans une logique d’évolution. C’est un choix contraint mais aussi naturel. Cela fait 25 ans que je suis élu local. Je laisse la gestion quotidienne d’une collectivité territoriale pour un travail plus juridique, de fond, inscrit dans le temps long. En septembre, je quitterai la présidence avec le sentiment du devoir accompli.
Qui pour vous succéder à la présidence ?
Une équipe s’est mise en place après la fusion. La consolidation est sur des rails. Avec le départ de Bernard Perrin, maire d’Aizenay, et le mien, nous sommes dans une optique de nouvelle gouvernance. Guy Plissonneau, le 1er vice-président, m’accompagne depuis mon élection, en 2014. Il a en charge les finances et le suivi de la mutualisation. Je le sais prêt à assumer les responsabilités de la fonction si les collègues le décidaient ainsi. Quand cela se décidera-t-il ?
Le conseil communautaire se réunit le 12 octobre prochain. La décision sera donc connue entre l’officialisation de ma démission et la tenue du conseil. L’occasion de renouveler les équipes et les instances.
Au Sénat, quelles priorités vous donnez-vous ?
Je reste très investi dans la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Je suis coprésident du groupe d’études gestion des déchets et économie circulaire. Et l’économie de la mer. Que pensez-vous du projet de réduire le nombre de parlementaires et d’élus locaux, voulu par Emmanuel Macron ?
Attendons de voir le texte. Je suis tenté de dire : à condition aussi que l’on garde ceux qui oeuvrent correctement. Et si seulement cela suffisait à redonner du souffle au pays et du travail pour tous…