Le grand défi de l’ESO
Samedi, les Ornaysiens signent leur retour en DH. Avec une sacrée affiche : un derby face à l’ogre et voisin sablais. Avant le coup d’envoi de la saison, Julien Siclon, le coach, se confie.
Le Journal du Pays Yonnais : Trois mois après avoir gagné votre accession sur le terrain de Saint-Sébastien-surLoire, que reste-t-il de cette saison 2016-2017 ?
Julien Siclon : Un mot : exceptionnel. Sur la ligne de départ de cet exercice, il y avait des équipes mieux armées que nous. Et puis, on commence ce championnat avec trois défaites… Les premières lignes d’un incroyable scénario. Début avril, on se demande ce qui peut nous arrêter. Après le revers aux Essarts, on se dit que ça va nous échapper. Et puis, arrive cette dernière journée et ce 0-0 chez une équipe qui se devait de l’emporter pour rafler la montée. Cette accession, elle est venue couronner un énorme travail et une vraie adhésion des garçons. C’est quelque chose qui marque.
Le plus dur ne commence-t-il pas samedi ?
Nos résultats sont venus légitimer le virage pris à l’aube de la saison dernière. Comme le rajeunissement de l’effectif. Là, on plonge dans quelque chose qui nous dépasse. Nos quatre premiers adversaires se nomment Les Sables, Saumur, Saint-Nazaire et Beaucouzé. Ils vont nous rappeler l’écart qui existe entre la DSR et la DH. Dans mon groupe, il y a des joueurs qui connaissent le niveau, des jeunes qui vont le découvrir. Est-ce qu’en deux ans (La Roche ESOF avait été reléguée en DSR à la fin de la saison 2014-2015), on a su se structurer et avancer autant que ceux qui y sont restés ? Ça fait partie des questions. Il y a aussi quelques certitudes : nos valeurs. Ce socle qui doit nous servir à exister dans cette élite régionale.
Exister, c’est surtout s’y maintenir, n’est-ce pas ?
C’est notre grand défi. Laisser quatre équipes derrière. Cette saison, nous n’aurons pas un dimanche facile. Je sais que ce qui nous attend est compliqué. Mais pourquoi s’inquiéter outre mesure. Samedi, nous recevons Les Sables. A nous de réaliser quelque chose là où personne nous voit le faire. Les objectifs des deux équipes ne sont pas les mêmes. Il n’y a pas à comparer les forces en présence. Mais ce déséquilibre, justement, il nous faut tenter de le combler par la force de nos valeurs. C’est ce qui nous guidera toute la saison…