Le premier contact
Responsable de la sécurité des parkings depuis 2013, Jean-Christophe Merieau est l’un des 700 bénévoles du festival Face & Si. À 64 ans, il est fier de participer au vingtième anniversaire. Rencontre.
Pour cette édition, le festival Face & Si ne s’est pas économisé. Trois jours durant, vous pourrez voir Patrick Bruel, Slimane, Kungs, Christophe Maé et bien d’autres. Mais votre premier contact, ce sera - sans nul doute - avec Jean-Christophe Merieau ou l’un des trente bénévoles qui travaillent sous sa responsabilité. « Je suis en charge de la sécurité des parkings », commence celui qui assure, depuis 2013, l’accueil et le stationnement des véhicules. « Les festivaliers apprécient énormément de ne pas avoir à chercher de places », poursuit-il. Et ils leur en sont souvent reconnaissants. Par un sourire ou un mot attentionné. Des petites choses, anodines, qui représentent pourtant beaucoup. « La chaleur humaine, un merci, il n’y a rien qui fasse plus plaisir », souffle-t-il, tout sourire.
« Une grande joie »
D’année en année, le bénévole, installé à Mouilleron depuis 1991, a vu Face & Si évoluer. Grandir. « Il a pris de l’ampleur et a eu une confirmation de la richesse de sa programmation ». Familiale et éclectique. Sans non plus se pervertir. « Il a toujours su conserver son âme ». Ce qui donne une saveur, encore plus particulière, au vingtième anniversaire du festival. « C’est à la fois un honneur et une grande joie d’y participer », répond-il, avant de faire rejaillir ses souvenirs. Le changement de site, en 2014, est l’un des plus marquants. « Il y avait une certaine habitude auprès de l’ancien lieu ». Ce virage, il le juge pourtant essentiel. « Pour franchir un cap et augmenter la qualité d’accueil du public ».
Adamo, Tal et la voiture volée
Jean-Christophe Merieau est bien placé, aussi, pour décrire l’effervescence autour de la venue de certaines vedettes. « Pour le concert d’Adamo, des fans étaient là dès 8 h du matin alors qu’il ne passait qu’à 22 h », se rappelle-t-il. Même chose pour la chanteuse Tal, en 2014, où « des groupes de jeunes filles essayaient de voir dans quelle voiture elle allait arriver ».
Il y a, enfin une anecdote, qu’il prend plaisir à raconter. C’était il y a trois ans. La nuit tombée, il est appelé suite à la disparition d’une voiture. « Deux dames en pleurs en arrivant », se souvient-il. « Notre voiture a été volée », lui diront-elles. Il leur proposera alors de porter plainte, tout en demandant si « elles étaient bien sûres de s’être garées à cette place ». Finalement, leur véhicule sera retrouvé, quelques minutes plus tard. « C’est quelque chose de courant », rigole-t-il, avec le recul. « Les gens sont souvent perdus en sortant ». Heureusement, Jean-Christophe Merieau a l’oeil…