A 184 km/h sur l’autoroute…

Un homme de 32 ans, originaire d’Azerbaïdjan, en France depuis 2015 pour fuir la politique russe, s’est fait contrôler le 4 décembre 2016 sur l’A87, à hauteur des Essarts, à 184 km/h (retenu 174) au lieu des 130 autorisés. Il roulait, qui plus est, sans permis de conduire et le contrôle technique du véhicule n’était plus valide.

A la barre du tribunal yonnais jeudi 24 août, le prévenu, aidé d’une interprète, a expliqué qu’il avait reçu un appel de sa femme qui ne se sentait pas bien. « J’ai voulu me dépêcher », balbutiet-il dans un français légèrement maîtrisé.

L’homme reconnaît l’infraction, mais, concernant le défaut de permis de conduire, il explique qu’il s’était bien présenté à la préfecture de Vendée pour valider son permis étranger. Or, celui-ci avait été suspendu suite à une conduite en état alcoolique. Après une visite médicale, il a cru que le certificat médical l’autorisant à conduire de nouveau valait comme papier officiel remplaçant le fameux permis. Le prévenu a compris son erreur au moment de son interpellation.

Son casier judiciaire faisant déjà mention de cinq condamnations, dont deux pour conduites en état alcoolique, la procureure a requis à son encontre trois ans de prison ferme, plus deux amendes à 30 € pour chacune des infractions reprochées (défaut de permis et contrôle technique).

Le tribunal l’a finalement condamné à 90 jours-amendes à 1 €. Il devra aussi s’acquitter des deux amendes.