5e dan pour David Richard
« Gamin, j’étais turbulent et j’avais besoin d’activités physiques, mais mes parents étaient anti-sports, alors je me suis tourné vers mon grand père boxeur ». A 10 ans, David Richard foulait son premier tatami francilien, d’abord en tant que judoka. Puis, après avoir gouté à la boxe thaï et essuyé quelques mauvais coups, l’adolescent s’est tourné vers l’aïkido : « J’étais dans une recherche permanente et j’ai rencontré cette discipline qui me correspondait, finalement. Bien que rebelle, j’ai apprécié l’absence de compétition et contrairement aux autres arts martiaux qui détruisent, l’aïkido est une discipline qui construit. Je vais toujours mieux à la fin d’un cours ».
Enseigner et transmettre
Depuis 1995 et sa rencontre avec le maître Gérard Blaize (7e dan), sa passion pour l’aïkido ne l’a plus quitté. Pendant quatre ans, il a parcouru 200 km par semaine (La Ferrière-Noirmoutier aller-retour) pour s’entraîner, puis il a enchaîné quelques 850 journées de stage en France et ailleurs (six séjours au Japon), tout en animant sept cours au sein du club qu’il a créé à Mouilleron, après avoir essuyé quelques refus sur la couronne yonnaise. « Une dizaine de personnes m’a rejoint la première année. Mon objectif, c’était d’enseigner, de transmettre et de m’adapter à l’élève. C’est cet état d’esprit qui m’intéresse et me permet de progresser encore. La vrai victoire dans le combat, c’est la victoire sur soi », confie David, maintenant à la tête d’une quarantaine de pratiquants, depuis la création d’une autre section à Aizenay.
Le 1er dan obtenu en 1999 ne pouvait que le conduire au 5e : « Je ressens cette distinction récente comme la reconnaissance de mon engagement mais j’ai aussi besoin de me réaliser dans les disciplines complémentaires que sont le iaïdo et le qi gong (gym énergique), que j’enseigne aussi au sein du Butoku Dojo ».
La reprise des cours a lieu à partir de lundi 4 septembre aux horaires habituels. Pour plus d’infos http://aikido.mouilleron. free.fr ou 06 08 25 18 92.