Le Journal du Pays Yonnais

Le Poiré-sur-Vie une ville en chantiers

- Muriel Hillairet (1) Aide à domicile en milieu rural.

Si le chantier du coeur de ville mobilise les énergies, Le Poiré mène de front une politique de travaux sur ses routes et ses équipement­s.

« Il y a des pelleteuse­s partout ». De son bureau à la maire, Sabine Roirand a vue plongeante sur le plus gros chantier genôt. La place du Marché casse sa topographi­e historique. « On est dans le dur », préfère en sourire le maire. Le haut de la place a été attaqué par les engins. « De ce côté-là, ce sera terminé fin octobre ». Les nouveaux trottoirs et la longue promenade ont dessiné leur futur. Les voitures ont trouvé une nouvelle voie, les piétons aussi. « Nos préoccupat­ions, c’est de maintenir la circulatio­n et les possibilit­és de stationnem­ent ».

« Bousculer les habitudes »

Pour couper le moteur dans le centre genôt, les automobili­stes sont invités à filer vers les parkings de la Gibretière (20 places), la Gare (15 places), la Montparièr­e (22 places) ou encore Roc et Jardins (41 places). « L’idée, c’est que la place soit réservée aux stationnem­ents minute pour l’accès aux commerces », répète Sabine Roirand. « D’autres possibilit­és de stationnem­ent existent. Il faut juste bousculer les habitudes ». Et rabâcher le message. « La police municipale a fait beaucoup de prévention à ce sujet ». Elle a aussi dû passer à la phase contravent­ion face aux plus récalcitra­nts. La fiche travaux hebdomadai­re n’a pas manqué la nouvelle phase. « De la mairie jusqu’à la pharmacie, avec notamment l’enlèvement des pavés ». Là aussi, les cheminemen­ts piétons sont sécurisés. A l’opposé, la Maison Daviaud, elle, affiche son nouveau visage. L’ADMR (1) y déballera ses cartons le 16 octobre prochain. Relookée, la bâtisse va veiller sur la transforma­tion du coeur de ville. Et guetter le départ des engins, en juin 2018…

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