Le comité épingle les ex-Skip the use
Le comité des fêtes de La Genétouze est l’un des plus actifs du Pays yonnais. Avec près de 30 associations pour 1800 habitants, « il n’y a pas un mois où il ne se passe pas un, voire deux événements sur la commune », se félicite Pascal Boidin, Genestosien d’adoption.
Seule la touche culturelle manquait à leur palette. Pour y remédier, le comité a donc décidé de lancer le festival Génézik, dédié aux musiques actuelles. La première édition est calée pour samedi 7 octobre. Avec l’ambition d’ici trois ans, « de figurer, à l’échelle nationale, sur la tournée d’automne des artistes ».
Après l’Appel de la sardine
Une ambition née le soir de la soirée-concerts, l’Appel de la sardine, en 2016. Une première qui avait rencontré « un petit
2x2 places à gagner pour le festival Genézik
succès d’estime avec 250 personnes réunies dans le centre du bourg, autour d’une vraie scène avec pendrillons et éclairages » se souvient Pascal Boidin, sur scène ce soir-là, avec son groupe No parking for Magaliz.
De quoi titiller les oreilles de ses deux imposants voisins, Aizenay et La Roche, et surtout ouvrir l’appétit du comité des fêtes. « Le soir même, tous demandaient quand est-ce qu’on recommence. » Assez pour lancer le festival.
Ex-Skip the use
Le Nordiste, Pascal Boidin, propulsé programmateur aux côtés de Florent Miquel, a alors activité ses contacts. Et réussi à accrocher les Lillois de The Noface, ex-Skip the use (Victoires de la musique, album rock, 2013). « Le groupe s’est lancé le 18 février, on les signait le 24, après 50 secondes de visionnage de leur premier clip sur YouTube. » Un coup de maître. Autour de la tête d’affiche, sont venues se greffer Sébastien Legoff (vainqueur du Tremplin 2017), les Nantais de Flat Dgos (funk-soul) et Graceful (électro rock).
800 festivaliers
A une semaine du premier concert à la salle omnisports, les équipes s’activent autour du président Thierry Arnaud. Un noyau dur d’une quinzaine de personnes, âgées de 30 à 50 ans, qui joue de la perceuse pour créer, agrémenter, décorer… « Ils sont extrêmement débrouillards et créatifs. Rien est impossible avec eux. C’est hypermotivant », lâche Pascal. Nul doute que tout sera fin prêt pour accueillir les 800 festivaliers dans les meilleures conditions.