Sans bonnet, c’est quand même mieux…
Le bilan est tombé. Offrir la possibilité de nager sans bonnet, ça plaît aux utilisateurs de la piscine Odélis. L’opération a eu lieu de juin à août et consistait en l’autorisation d’une baignade tête nue. Clément Dorémus, directeur de la piscine, constate « une hausse de 30 % de fréquentation sur la dernière quinzaine d’août ». Un chiffre que Steve Defoor, directeur du service sports de la commune, relativise en prenant en compte la météo qui influe sur la fréquentation. Mais un chiffre qui met en avant « la bonne conduite du baigneur ».
La méchante chloramine
Le point de départ est une diminution de la chloramine dans l’eau. Depuis 2011, le bonnet était obligatoire pour éviter que le gel dans les cheveux et différentes substances comme la sueur, le maquillage ou les bactéries locales ne se mélangent pour dépasser le taux de 0,6 autorisé. Jusqu’à cette année, la mesure a été respectée et les efforts des usagers ont donné l’idée aux responsables du site de leur proposer de se baigner découverts. « Nos valeurs sanitaires étaient bonnes. Est-ce qu’il fallait maintenir cette contrainte ? » résume Steve Defoor. L’adjointe aux sports, Nadia Paillé, soulignait une baisse de fréquentation des jeunes, peu adeptes du plastique sur la tête.
Le nu-tête prolongé
Le nu-tête est donc autorisé jusqu’à nouvel ordre, « pour avoir au moins six mois de recul ». D’ici-là, la piscine propose des stages pour enfants débutants à la Toussaint, des cours d’aquafitness et d’aquabike.