Au Café des sports avec Céline
À l’heure où les commerces luttent pour survivre en milieu rural, rencontre avec ceux qui font vivre la vie économique des bourgs. Cette semaine, Céline Modicom ouvre les portes de son Café des sports.
Début 2012, Céline Modicom est arrivée pour reprendre le Café des sports. Venant de Seine-Maritime, où elle tenait en ville un bar tabac PMU, la nouvelle gérante connaissait un peu le milieu rural pour y avoir résidé. Son sourire et son sens de l’écoute ont vite pris avec les Thorignais.
En novembre de la même année, la boulangerie ferme et c’est naturellement que le dépôt de pains va étoffer les services proposés : bar, tabac, journaux, petite épicerie, pains, dépôt de gaz, jeux de grattage, Loto, retrait d’espèces et récemment snack, jeu Amigo. « C’est selon la demande des clients, surtout pour l’épicerie par manque de place. Le commerce va bien, je pratique des prix corrects car pas de livraison : je me fournis moimême. Je propose aussi des bières vendéennes que les gens apprécient », explique Céline Modicom.
Aujourd’hui, elle a embauché une employée à temps partiel (24 heures/semaine) et une apprentie en CAP vente pour l’épauler. Les horaires d’ouverture sont 7 h-13 h 30, 16 h-19 h 30, ou plus si besoin. Le dimanche 8 h-13 h 30, fermé l’après-midi.
C’est aussi le lieu d’entraînement du club de billard qui avec quatre équipes et sa trentaine d’adhérents remplit souvent le bar. « L’ouverture est ample pour faire du multiservices et fidéliser beaucoup de monde. Les gens demandent la presse et le PMU mais pas de possibilités. La clientèle est locale mais aussi de passage, des communes limitrophes, de Château-Guibert et les Pineaux qui n’ont pas de commerces. Ce n’est pas le même rythme que la ville, il y a des moments calmes. L’accueil est important », rajoute Me Modicom, Céline pour ses clients.
De plus, le commerce est bien situé et facile d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Raymond, un habitué témoigne : « Pas de souci, satisfait du commerce ; c’est un lieu de rencontre ; on prend le pain, le journal, on apprend les nouvelles, les nouveaux arrivants se renseignent. Des parties de cartes sont organisées. Le multiservices est essentiel mais il manque peut-être la presse nationale ? À cause de la rentabilité ? »