Faire que le ruisseau de la Parnière coule de source
En 2013, le bowling d’Aizenay a ouvert ses portes puis les a refermées le lendemain, pour cause d’inondation. Le ruisseau de la Parnière, non loin derrière, avait fait des siennes. Dans un premier temps, la Ville a réagi « en réalisant, en 2014, un pont-cadre pour la continuité écologique du ruisseau », explique Michel Besson, responsable des services techniques. L’étang avait déjà été vidé, les berges reprofilées et des grilles anti-rongeurs installées sur 75 % du secteur concerné. « Nous avons fait un constat complet pour la régulation et l’amélioration de la qualité de la continuité du ruisseau ».
La commune souhaite éviter l’eutrophisation, l’étouffement des mares par les matières organiques. Il a fallu trois ans d’autorisations et de démarches pour préparer le projet. « Nous ne voulions pas de barrage qui dénature, mais des profils doux d’aménagement ». L’autofinancement sera à hauteur de 73 % sur le budget 2017-2018. Soit 113 453 € TTC des 154 480 € TTC nécessaires. L’agence de l’eau (6 840 €), le contrat régional bassin-versant (16 880 €) et probablement la FEDER (17 307 €) aideront à limiter les frais.
A noter qu’au 1er janvier 2018, en accord avec la communauté de communes Vie et Boulogne, la compétence de gestion des milieux aquatiques sera transférée au syndicat mixte. Elle conservera néanmoins la compétence prévention des inondations.