Salicru : « Refaire une équipe »
Après avoir découvert, la saison dernière, l’élite du rink-hockey français, Le Poiré Roller de Marc Salicru repart à l’échelon inférieur. Sans plusieurs joueurs, mais avec l’envie de se refaire une santé. Interview. Le Journal du Pays Yonnais : Votre équipe n’aura pas réussi à rester plus d’une saison en Nationale 1. Avezvous encore des regrets ? Marc Salicru : Non, les autres équipes étaient mieux préparées que nous et on a été condamné assez rapidement. On a donc eu le temps de bien digérer. Au final, l’équipe aura appris beaucoup de choses de son passage dans l’élite. Cette année, l’objectif est-il de remonter ?
Le premier, c’est de refaire une équipe. Durant l’intersaison, cinq joueurs sont partis : David Garro, Matthieu Nicolezeau, Jérémy Bonnaud, Jose Lopez et Juan Manuel Henao. Et quatre recrues de qualité ont signé (un défenseur, un milieu et deux attaquants, ndlr). Elles sont assez complètes et je suis, pour l’instant, satisfait de leur travail. Tout ça pour dire qu’il est compliqué de se fixer un autre objectif. Forcément, on a envie de remonter, car on a goûté à la Nationale 1, mais il ne faut pas vouloir aller trop vite ! Reste que vous avez commencé de la plus belle des manières votre championnat, en vous imposant, samedi dernier, sur le terrain de Biarritz (0-4).
C’est toujours positif de commencer par une victoire. Un premier match n’est jamais facile. On partait un peu dans l’inconnu, mais je suis vraiment content de la prestation. L’équipe réalise un match plein de maîtrise. En inscrivant quatre buts et en gardant sa cage inviolée…
Maintenant, vous vous apprêtez à recevoir ErguéGabéric. Pour confirmer ?
Oui, j’espère une continuité au niveau du comportement, de l’ambiance et du sérieux. Ergué-Gabéric a perdu son coach à l’intersaison (Miquel Sanchez Sevilla a rejoint La Vendéenne, ndlr). Mais ça reste une équipe compétitive qui est toujours dans le haut du tableau et qui est passée par la Nationale 1.
Samedi 7 octobre à 20 h 30 : Le Poiré Roller Ergué-Gabéric, salle de la Montparière.