Prêts au combat ?
Battus par leurs meilleurs ennemis de Saint-Omer, les Yonnais doivent décrocher leur premier succès face à Noisy-leGrand. Pas beaucoup plus simple…
La lutte est loin d’être finale. Parce qu’on ne joue que la troisième journée, samedi. Parce que les chocs vont s’enchaîner. Et que ce championnat va se plaire à multiplier les combats. « Fabien Savreux, le coach de Saint-Omer, était d’accord avec nous, samedi soir », souffle Jean-Philippe Brison. Fait assez rare pour être souligné… « Huit équipes peuvent jouer le trio de tête, cette saison ». Sur douze combattants, ça promet !
Les querelles ont déjà commencé. La preuve, seul Mérignac s’en est sorti indemne avec le plein de points. Après Ploufragan (5-5) et Saint-Omer (4-5), La Vendéenne n’en compte qu’un petit. « Pas de panique pour autant », stoppe net le dirigeant yonnais. « Les gens sont habitués à nous voir gagner et certains oublient que l’on repart sur une feuille blanche ».
Noisy, « rugueux et fougueux »
Leur première copie à l’Angelmière, les partenaires de Florent David l’ont rougie. « A cause de fautes d’inattention ». Comme ce troisième but égalisateur audomarois juste avant la mi-temps. Pire encore, le cinquième, qui suit la célébration du but de Matthieu Nicolezeau. « Des choses à corriger ».
Des trucs sur lesquels insister, aussi. « On a pu avoir un aperçu du caractère que l’équipe pourrait avoir », souligne JeanPhilippe. Une gnaque personnifiée par Erwan Debrouver. « De l’abnégation, de l’envie… Notre vice-capitaine y a même laissé ses dents ». De longues canines devront pousser chez ses compères. « Parce qu’en face, il n’y aura pas de petites équipes ».
Noisy, aussi, a grandi. Une croissance qui a fait criser les Yonnais, la saison dernière. « On avait pris une claque (4-6) chez nous », rappelle l’ex-joueur de La Vendéenne… et de Noisy. « Ils ont terminé 6e du dernier championnat, s’offrant la deuxième participation de leur histoire en coupe d’Europe ». A l’intersaison, les Franciliens se sont offert le Chilien Puentes, en provenance de Coutras. « Rugueux, fougueux, ce collectif va en embêter beaucoup ».
Pour gagner le duel, les Yonnais devront élever des barbelés devant la cage de Lilian Debrouver et Jérémie Bonnaud. « Prendre dix buts en deux matchs, c’est beaucoup trop », insiste le dirigeant. « Cette année, il n’y aura peut-être pas de place pour le hockey spectacle… » Pour la bagarre (dans le bon sens), oui !
Samedi 14 octobre à 20 h 30 : La Vendéenne (8e) Noisy-le-Grand (7e), salle de l’Angelmière.