Ty’Fabrik, l’atelier aux saveurs bretonnes de Géraldine
À l’aube de la cinquantaine, Géraldine Fagot change de cap et crée Ty’Fabrik. Un nom à consonance bretonne, comme en témoignent ses origines. Rencontre.
JPY : Comment vous est venue l’idée de créer votre entreprise ?
Géraldine Fagot : J’ai décidé de créer mon atelier de fabrication de gourmandises diverses, après avoir essuyé un licenciement économique et après avoir fait diverses démarches infructueuses pour tenter d’ouvrir mon entreprise sur la côte. J’ai opté pour installer mon petit laboratoire à la campagne au village de la Gatelinière.
Comment devient-on biscuitière ou créatrice de gourmandises ?
Passionnée de cuisine, j’ai voulu exploiter mes connaissances pour en faire un métier. Depuis mon enfance, je maîtrise parfaitement la réalisation de la pâte à crêpes et la cuisson sur billig. J’ai travaillé en crêperie industrielle mais j’ai toujours gardé en tête cette idée de travailler la crêpe « autrement ». Dans ma famille, la cuisine est inscrite dans les gènes : ma mère et ma grand-mère étaient d’excellentes cuisinières ! M’inspirant de mon carnet de recettes compilées au fil des ans, je confectionne avec passion un panel de gourmandises qui ravissent les papilles de mes proches, amis, voisins.
Quels produits commercialisez-vous ?
En plus des crêpes et galettes de blé noir, près de 20 produits figurent sur ma carte et je fourmille d’idées de produits innovants. Je propose par exemple des madeleines aux framboises, au chocolat, au café, aux noisettes et amandes à la fleur d’oranger. Sur mon catalogue, le client trouvera aussi mon caramel au beurre salé, ma crème citron « à tomber par terre ! », mes mini-rochers, cannelés, financiers… Et je prévois déjà des surprises pour Noël. Je porte une attention particulière au choix des matières premières privilégiant les produits frais et bio, sans utilisation de colorants, ni conservateurs, ce qui confère à l’ensemble de la gamme une durée de conservation limitée mais ô combien meilleure ! Auprès de « la Ruche qui dit oui », entreprise regroupant divers producteurs, je vais trouver une porte d’entrée pour la vente de mes biscuits que je propose également dans les épiceries fines. Déjà.