Du Yoseikan budo au dojo du Bourg-sous-la-Roche

Marc Talouarn, professeur de Yoseikan budo, enseigne cet art martial méconnu au dojo de la salle omnisports du Bourg-sous-la-Roche.

Le Journal du Pays Yonnais : Quelles sont les valeurs véhiculées par le Yoseikan budo ?

Marc Talouarn : Yo veut dire éducation ; Sei, respect ; Kan, école ; et Budo, voie martiale. Pour résumer en une phrase, le Yoseikan budo, c’est l’école où l’on s’éduque par le respect et la sincérité.

Quelle est l’histoire de cet art martial ?

Il a été fondé en 1973 par Hiroo Mochizuki qui a importé le karaté en France. Quelques années plus tard, ce maître a décidé de fonder un nouvel art martial, où il a combiné toutes les connaissances que son père, Minoru Mochizuki, lui avait enseignées. Dans le Yoseikan budo, on travaille l’ensemble des techniques à mains nues (pieds poings, projections, torsions, étranglements, immobilisations), ainsi que les techniques armées. On utilise des armes en mousse pour les combats amicaux. On travaille aussi, mais sous forme de kata (sorte de chorégraphies), le maniement du sabre, du nunchaku, des tonfas, de saïs, bâton… avec des répliques en bois ou en acier, afin d’acquérir la concentration et la dextérité.

Le Yoseikan budo est une sorte de carrefour des arts martiaux, par sa variété de techniques et par son approche à la fois de la modernité et de la tradition. Les arts du passé se mélangent à l’innovation.

Qui peut pratiquer ce sport ?

Cette discipline s’adresse à tous, quels que soient les motivations, l’âge et le sexe. Le Yoseikan budo s’adresse aussi bien aux confirmés qu’aux néophytes. Grâce au large spectre des techniques abordées, toute personne venant d’une autre discipline asiatique, ou non, trouvera un complément à sa pratique originelle. Je suis en train de travailler à la mise au point de créneaux pour enfants.